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121. BAUDELAIRE Charles. Œuvres posthumes et correspondances inédites, précédées d’une étude biographique par Eugène
Crépet.
Paris, Maison Quantin,
1887 ; grand in-8, reliure bradel du temps demi-chagrin noir, au dos grande croix pattée
mosaïquée avec titre à froid, ébarbé, tête brunie, couverture (
Vermorel)
.
Édition originale, ornée d’un portrait de Baudelaire d’après une photographie, tiré en héliogravure avec fac-similé d’un
envoi de Baudelaire à son ami l’éditeur Poulet-Malassis.- Une coiffe très légèrement frottée.
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122. BAUDELAIRE, LE TOMBEAU DE CHARLES.
Paris, Bibliothèque artistique et littéraire
(
La Plume)
, 1896 ; in-4, reliure
ancienne demi-maroquin brun rosé, lets dorés, dos à nerfs ornés de eurettes et de motifs macabres dorés, tête dorée,
couverture et dos
(Vermorel).
Édition originale, publiée par Stéphane Mallarmé. Témoignages en vers de François Coppée, Gustave Kahn, Pierre Louÿs,
Nadar, Henri de Régnier, Georges Rodenbach, Gabriel Soulages, Emile Verhaeren, Stéphane Mallarmé.- Portrait par
Nadar et frontispice d’après Félicien Rops. - Un des trente exemplaires sur papier impérial du Japon.
JOINT UNE LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE C.B. DE CHARLES BAUDELAIRE À SON ÉDITEUR ET AMI
AUGUSTE POULET-MALASSIS. [Paris, mardi 20 novembre (?) 1860], 4 pages in-4.
À son ami l’éditeur Poulet-Malasssis, le priant de négocier avec un musicien la somme qui lui reviendrait pour une
traduction.
«Tout en sauvegardant vivement mes intérêts, soyez aussi poli et gracieux que possible». Plusieurs auteurs ont renoncé
à ce travail. «Il n’est venu à moi qu’ [...] en désespoir de cause [...]. Tout le monde [...] lui a dit que j’étais un homme
insupportable, intraitable et impraticable». Il pense que les 7 000 frs que le musicien veut consacrer au lancement de son
opéra sont insuf sants et il se met à faire des additions pour le démontrer. Il conclut «sur seize ou dix-huit morceaux, je
crois, je lui en ai livré deux.»
4 000/5 000
Reproduction de la lettre.
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