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LIVRES ANCIENS
17. LE COCQ de VILLERAY.
Abrégé de l’histoire ecclésiastique, civile et politique de la
ville de Rouen…
A Rouen, chez Oursel, 1759
. In-12 rel. maroq. r., dos orné, encadr.
de fil., fleuron d’angles et armes sur les plats, petite dent. inter., tr. dor.
(Rel. anc.).
1 500
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Très beau frontispice gravé, non signé, ouvrage de 600 pp. + 2 ff. de Privilège. – Histoire,
accroissements et description des monuments de la capitale de la Normandie.
SUPERBE EXEMPLAIRE DE DÉDICACE, AUX ARMES DU CARDINAL DE SAULX-TAVANNES,
archevêque de Rouen, Primat de Normandie, Pair et Grand Aumônier de France.
«Le Cardinal de Tavannes fut un ardent amateur de livres». (Guigard, I, 325).
De la bibliothèque de la Germonière (ex-libris).
18. LE POIS (Antoine),
Conseiller et Médecin de Monseigneur le Duc de Lorraine. Discours sur
les médalles et graveures antiques, principalement romaines. Plus une exposition particu-
lière de quelques planches ou tables estans sur la fin de ce livre, esquelles sont monstrées
diverses médailles et graveures antiques, rares et exquises.
A Paris, par Mamert Patisson,
1579.
In-4, vélin blanc, dos orné, fil., larges orn. d’angles et médaillon central sur les plats,
tr. dor.
(Rel. de l’époque)
.
2 000
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Ouvrage curieux et rare, le plus beau publié en France au XVIe siècle sur les médailles, orné
d’un remarquable portrait de l’auteur, de trois-quarts à gauche, dans un médaillon ovale,
gravé en taille-douce et signé du monogramme de
Pierre Woeriot
(sculpteur, orfèvre et
célèbre graveur lorrain). L’ouvrage est orné de quelques figures de médailles, gravées sur
bois, et de 5 figures à pleine page (parmi lesquelles celle du Priape, au verso du ff. 146,
intacte,ce qui est rare) d’une facture vigoureuse, attribuables également à Woeriot qui est
encore l’auteur des 20 planches hors-texte de médailles gravées en taille-douce.
L’auteur fit des études si poussées qu’il cite des médailles trouvées aux Indes occidentales
« découvertes depuis 80 ans en ça par Christophe Colom, mesmement en l’Amérique dicte la
terre neuve du Brésil ainsi nommée du nom d’Américus Vespucius Florentini ».
Très bel exemplaire en grand papier, réglé, dans son velin doré de l’époque, parfaitement
conservé.
De la bibliothèque de Mme Th. Belin (vente 1937, cat. III, No 600).
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