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L’illustration enti rement gravée sur cuivre se compose d’un frontispice

et de 208 planches pour les 4 premiers tomes, et d’un frontispice et

25 planches pour les Thermes, soit 2 frontispices et 233 planches.

Marque de possession anciennement masquée d’une pi ce de

maroquin vert sur chaque plat supérieur.

Voir la reproduction.

3 000 / 5000 €

3 nerfs, remplacé, plats ornés d’un jeu de roulettes et filets à froid, traces de

fermoirs (griffures aux plats, réparations ; titre sali avec vignette maculée,

petite piqûre de vers traversante sans gravité, mais touchant qq. lettres

entre les ff. CLIX et CLXIX, mouillures étendues, salissures).

Édition rare, dont le texte est imprimé en caract res ronds, et le

Commentaire de Petrus Lavinius en caract res gothiques.

Les illustrations gravées sur bois, un en t te de chaque livre, sont

attribuables à Guillaume Leroy, et ont été réimprimées d’apr s les bois

réalisés initialement pour l’édition de Lyon, 1510. Titre en rouge et

noir avec encadrement gravé sur bois, et initiales.

(USTC 123942 ; Baudrier XI, 415).

300 / 500 €

162.

PALLADIO

(Andrea),

SCAMOZZI

(O.B.). Les bâtimens et

les desseins de André Palladio recueillis et illustrés par Octave Bertotti

Scamozzi…

AÀVicence, chez Jean Rossi, 1786. [Avec] : Les thermes…

1785. Cinq vol. in-folio, plein maroquin vert de l’époque, dos lisse orné,

titre, tomaison, fleurons et roulettes dorés, roulette dorée bordant les plats,

tranches rouges (dos passés, qq. frottements et petits accrocs ; mouillures

claire sur qq. pl. au vol.).

Seconde édition de cet important recueil, accompagné de la premi re

édition du cinqui me volume que l’on trouve rarement joint en reliure

uniforme. Ce volume a pour titre : Les thermes des romains dessinés

par André Palladio, et publiés de nouveau avec quelques observations

par Octave Bertotti Scamozzi d’apr s l’exemplaire du lord comte de

Burlingthon imprimé à Londres en 1732. Vincence, chez François

Modena, 1785. C’est à Scamozzi que l’on doit la redécouverte de

ces planches apr s la disparition de Palladio que ne les avait jamais

publiées ; seule une partie vit le jour à Londres en 1732. Ce recueil

était vendu séparément, mais il était d’usage de le joindre aux beaux

exemplaires, comme c’est le cas pour celui-ci, conservé dans sa reliure

uniforme de l’époque en maroquin vert.

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162