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Jean BERNADOTTE. L.S., Anspach 10 juillet 1806, au général Louis-Antoine PILLE ;

demi-page in-4.À PROPOS DE SA NOUVELLE DIGNITE DE PRINCE DE PONTECORVO

(lettres patentes du 5 juin 1806). " J'ai reçu, avec grand plaisir, mon cher Général,

vos félicitations sur la nouvelle dignité que Sa Majesté a bien voulu me conférer. Je

connois depuis long-tems votre amitié pour moi, & j'ai toujours été bien persuadé

que vous apprendriez avec intérêt tout ce qui pourroit m'arriver d'heureux "...

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Jean BERNADOTTE. L.S., Schlobitten 10 avril [1807], au général Louis-Antoine PILLE ;

1 page in-4.

LETTRE DE LA CAMPAGNE DE PRUSSE ET DE POLOGNE, à son camarade d'armes

désireux d'un nouvel emploi [Pille était alors inspecteur général des détachements

de conscrits]. Il a reçu sa lettre et son mémoire pour l'Empereur : " Je me suis

empressé de le faire passer à Sa Majesté ; croyez, mon cher Général, que ce qui vous

intéresse ne peut m'être indifférent, & je saisirai la première entrevue que j'aurai

avec l'Empereur pour lui parler de vous. Si Sa Majesté n'a pas encore accédé à votre

vœu je solliciterai de ses bontés une décision qui vous soit favorable, & vous pouvez

compter que je ne manquerai pas de faire valoir le zele qui vous anime "...

ON JOINT une note autogr. de Pille au sujet de son " Ami et ancien frere d'armes J.

Bernadotte ".

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Alexandre BERTHIER (1753-1815). L.S., Paris 3 nivose X (24 décembre 1801), au

général Louis-Antoine PILLE, inspecteur en chef aux revues ; 1 page in-4, en-tête Le

Ministre de la Guerre, vignette.

Les Consuls accordent à Pille la somme de 833 F 32 c. " pour dépenses

extraordinaires pendant vôtre séjour à Boulogne "...

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Louis BLANC (1811-1882). 2 L.A.S., Londres 1848-1863 ; 1 page in-4 et 3 pages in-8.

22 septembre 1848, à un rédacteur de journal, démentant un article le montrant "

dînant à Richemond chez Louis Bonaparte, montant dans sa voiture, et me faisant

produire sous son patronage dans l'aristocratie anglaise [..]. Je serais curieux de

connaître l'imposteur effronté qui prétend avoir dîné avec moi chez Louis Bonaparte,

et j'attends, pour le confondre, qu'il se nomme, s'il l'ose ! " 10 décembre 1863, à un

ami : " il s'agit de dire précisément ce qu'il y a danger à dire. [...] Envoyez-moi votre

rédaction : elle me fournira la mesure de ce qu'il est permis de dire et de ce que vous

voulez dire [...]. Du reste, je suis ravi d'apprendre qu'on vous veut, et je trouve cela

tout simple. Si j'étais électeur, je voterais pour vous des deux mains. Hélas ! Il me

semble que les hommes d'esprit qui sont des hommes de coeur deviennent de plus

en plus rares, et l'on ne saurait trop se serrer autour de ceux qui, dans ce grand

naufrage de la dignité humaine, restent encore debout ".Il faut lui écrire sous

l'adresse de Mrs. Fenton, pour ne pas " tenter la curiosité de la police - par le temps

de liberté qui court "

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Jérôme BONAPARTE (1784-1860). L.S., [Lisbonne 8 avril 1805], au chargé d'affaires

de France à Lisbonne ; ¾ page in-4, adresse (fentes et mouillures de

désinfection).RETOUR EN EUROPE DU PLUS JEUNE FRERE DE NAPOLEON

[accompagnée d'Elizabeth Patterson, enceinte ; leur mariage avait été déclaré nul

par décret impérial du 2 mars 1805]. " J'ai l'honneur de vous prévenir que je viens

d'arriver des Etats Unis avec ma femme et plusieurs personnes composant ma suite.

Comme des affaires pressantes m'appellent de suite auprès de l'Empereur, je vous

serois obligé de faire toutes les démarches qui seront en votre pouvoir pour m'éviter

la quarantaine. M. Balkely porteur de cette lettre vous fera part des différentes

raisons qui me font vivement desirer de débarquer de suite "...ON JOINT le fac-similé

d'une lettre collective du général Foy, Jacques Laffitte, Pompierres et Manuel.

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