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189 MAIEU, Frank
- Café de la Paix. Antwerpen, Panter Press, 1987, plano, 56 x 76 cm, uitgeversfarde
met flappen, 10 ff. Goed ex.
€ 120/150
Map met 4 zeefdrukken van Frank Maieu (1952-) en teksten P. Roobjee, J. Decleir, W. Van de
Velde et M. van Maele. Genummerd ex. 44/60 op Rives handgeschept papier. Colophon met potlood
gesigneerd door de kunstenaar en de 4 auteurs.
Ref.
P. Piron 1999, p. 900: Wilrijk 1952, schilder,
tekenaar, aquarellist, graficus, keramist.
190 MANET, Edouard
- Au café. Dessin inédit de Manet [Intérieur du café Guerbois], 1874.
Reproduction par gillotage d’une lithographie à la plume (1869), parue dans “L’Europe”, 2e année,
n. 3, 22/2/1874, 26,3 x 33,4 cm, étendue et format de la publication 2 ff., 60 x 42,5 cm; signée
dans la pl. Plis, qqs rouss., déchir. sans manque touchant la partie sup. du dessin. Ensemble fragile.
Cfr. ill.
€ 800/1200
Très rare reproduction publiée dans “L’Europe”, journal imprimé à Bruxelles, avec un commentaire
signé “Vte Le Bailly d’Inghuem”. Précédé par “L’Europe illustrée” qui publiait des illustrations
en couleurs (chromographie) et connut 26 numéros, “L’Europe” prit dès sa 2e année une tournure
plus nettement politique et française et ne publia plus que des illustr. en noir, toutes par gillotage.
Suite à son interdiction en France, le journal déclina rapidement et disparut sans laisser de traces.
La publication a figuré dans l’expo “Manet trifft Manet. Geteilt, wiedervereint”, Sammlung Oskar
Reinhart, “Am Römerholz”, Winterthur, 24/9/2005-29/1/2006, n. 39, cf. dossier et cat. joints. Selon
le cat.: “Manet a commencé dès le début des années 70 à dessiner et à peindre des cafés et d’autres
restaurants parisiens populaires. En 1874 il a envoyé sa première représentation d’un intérieur de
café au journal belge “L’Europe”. Cette feuille politique francophile dirigeait surtout ses attaques à
l’encontre du marchal Mac Mahon, président conservateur de la troisième République, qui exercait
une forte pression sur la liberté d’opinion et sur la liberté de la presse. Le thème du café se prêtait
tout-à-fait à la dénonciation de cette attitude répressive. Les cafés de la capitale française étaient
en effet des lieux de rencontre de l’avant-garde littéraire et artistique, dans lesquels les radicaux
débattaient avec fougue et développaient des positions contre le gouvernement (...) L’intérieur
représente vraisemblablement le Café Guerbois près de la place de Clichy, dans lequel Manet
retrouvait régulièrement un groupe d’artistes partageant ses idées (...)”.
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