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216

L

es dispositions des

autorités

anglaises

en

cas de décès de

l

’E

mpereur

328

[SAINTE-HÉLÈNE]. BATHURST (Lord).

Lettre adressée à Hudson Lowe.

Colonial

office, 18 sept 1817

.

Lettre signée, 1 page 1/2 in-folio.

B

elle

pièce historique

.

Secrétaire d’Etat à la Guerre et aux Colonies depuis 1809, et à ce titre responsable

de la détention à Sainte-Hélène, Lord Bathurst détestait en bloc les Français, la

Révolution et l’Empire. C’est lui qui choisit Hudson Lowe pour le poste de gouverneur.

Lord Bathurst, qui fut à l’origine des règlements ayant pour but d’humilier Napoléon,

modifie ici les instructions en cas de disparition de l’Empereur. Sa dépouille ne sera

pas rapatriée mais enterrée à Sainte-Hélène. Bonaparte bénéficiera des mêmes honneurs

qu’un général anglais.

“ Having had under my review the instructions originally given to Sr George

Cockburn with respect to the measures to be taken in the event of General

Buonaparte’s death, it appears to me that it is no longer necessary to enforce

an observance of that part of them which requires in the event of his death that

the body of General Buonaparté should be sent to his country for interment. You will

therefore in case of such an event no longer consider this instruction as in force, but

will take measures for burying General Buonaparté in St Helena, with such military

honours as would, under similar circumstances, be paid to a British general officier. ”

On joint :

BLAKENEY (H.). Lettre adressée à Hudson Lowe.

Longwood House, 7th Feb. 1818.

Lettre autographe signée, 2 pages in-12.

Récit des activités de Bonaparte durant la semaine écoulée.

“ Nothing extraordinary has occured at Longwood since my last report. ” Dimanche,

l’Empereur a dîné en famille. Lundi, il a reçu de la visite, etc.

1 000 / 1 500

C

hronique d

une

agonie

329

[SAINTE-HÉLÈNE]. ARNOTT (Archimbald).

Six lettres autographes signées,

en anglais, à Hudson Lowe.

Avril-mai 1821.

Depuis le début de l’année 1821, Napoléon était sujet à de nombreux malaises.

Le I

er

avril, Bertrand et Montholon appelèrent le docteur Arnott au chevet du malade.

Il diagnostiqua une inflammation de l’estomac – en contradiction les diagnostics

précédents d’hépatite.

Dans les six comptes-rendus réunis ici qu’Arnott adressa au gouverneur Lowe,

le médecin décrit avec minutie l’évolution de l’état de santé de l’Empereur : maux

d’estomacs, de brusques accès de fièvre, une certaine fébrilité et des problèmes

d’hémorragies. Le message du 2 mai est plus alarmiste : Arnott rapporte une brusque

dégradation de la santé de son patient. Napoléon décèdera trois jours plus tard.