218
C
inq
essais
sur
l
’A
ngleterre de
la
bibliothèque de
M
arie
-L
ouise
330
SAY (Jean-Baptiste).
De l’Angleterre et des Anglais.
Seconde édition, revue
et augmentée.
Paris, Londres, Arthus Bertrand, Berthoud et Wheatley, 1816.
In-8 de (2) ff., 63 pp. : demi-chevrette rouge, dos lisse orné, chiffre doré au centre
des plats, entièrement non rogné
(reliure de l’époque)
.
Deuxième édition, en partie originale, de cet essai documenté sur la situation
économique de l’Angleterre après la chute de l’Empire, par le grand économiste libéral.
E
xemplaire de
la
bibliothèque de
l
’
impératrice
M
arie
-L
ouise
,
duchesse de
P
arme
.
Dos passé.
On trouve relié à la suite quatre autres ouvrages relatifs à l’Angleterre :
- LINGARD.
Justification de quelques passages des IV
e
et V
e
volumes de l’Histoire
d’Angleterre.
Paris, Librairie de Carié de la Charie, 1827. 124 pp.
- Coup-d’œil sur le procès de la reine d’Angleterre par un Italien.
Paris, Everat, 1821. 37 pp.
- MAISEAU (R.B.).
Rapport de la chambre des communes d’Angleterre, sur l’enquête faite
par son ordre, concernant l’ état de la législation relative aux ouvriers et aux machines,
et pour constater les progrès de l’ industrie en France et dans les autres pays du continent.
Paris, Sautelet, Librairie de l’industrie, 1826. 68 pp., (2) pp. de catalogue de l’éditeur.
- La Septennalité du parlement d’Angleterre, ou Journal des discussions, qui ont eu lieu
dans les deux chambres lors de cette proposition, suivi des Opinions de Tindal, Smolett,
Besham, Coxe et Blackstone.
Paris, Treuttel et Würtz, 1824. 174 pp.
1 500 / 2 000
€
331
SAY (Jean-Baptiste).
Petit volume contenant quelques aperçus des hommes
et de la société.
Paris, Deterville, 1817.
In-16 de (2) ff., 176 pp. : broché, couverture imprimé, chemise en demi-maroquin bleu,
dos lisse fileté or, étui.
E
dition originale de
ce
recueil de notes
et d
’
aphorismes
.
On trouve, page 60, une chapitre peu amène concernant l’Empereur : “ Je me suis
hasardé, une fois, de reprocher à Napoléon qu’il dépravait la nation. Rien ne peut rendre
la finesse du dédain avec lequel il me répondit :
Vous ne savez donc pas encore que l’on
gouverne mieux les hommes par leurs vices que par leur vertu?
Où cette prétendue habileté
l’a-t-elle conduit? Quel est l’avantage d’avoir pour soi les pervers ou les sots dont le règne
n’a qu’un tems, parce que tout l’ébranle et d’avoir contre soi le bon sens, les lumières et
la bonne foi, dont chaque nouvelle circonstance avance l’autorité, et dont le règne est le
plus inébranlable, parce qu’il est fondé sur l’intérêt du plus grand nombre? ”
L’un des premiers penseurs libéraux, Jean-Baptiste Say figura dans la section financière
du Tribunat, après avoir composé une bibliothèque portative pour Bonaparte, en
partance pour l’Egypte. Son indépendance d’esprit lui valut d’être révoqué en 1804.
Opposé à l’Empire, il fondera une filature de coton à Auchy. En 1830, il sera nommé
professeur d’économie politique au Collège de France.
B
el
exemplaire
broché
,
enrichi d
’
un
envoi
autographe de
l
’
auteur
“
à
M
onsieur
le
P
rofesseur
P
icot
”.
Quelques annotations manuscrites de l’époque. Mouillure en fin de volume.
(Quérard,
France littéraire
, VIII, 502).
800 / 1 000
€
331