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10. BARBEY D’AuREVILLY (Jules).
L
E
C
HEVALIER DES
T
OuCHES
.
Paris, Michel Lévy
frères, 1864
. In-12, maroquin rouge, janséniste,
dos à nerfs portant le titre doré, filets dorés sur
les coupes, doublure de maroquin vert serti d’un
filet doré, gardes de soie bordeaux, doubles
gardes de papier marbré, tranches dorées, non
rogné, couverture et dos (
Noulhac
).
1 800 / 2 500 €
Édition originale, dont il n’a pas été tiré de grand
papier.
T
RèS BEL EXEMPLAIRE
.
11. BARBEY D’AuREVILLY (Jules). Lettre
autographe signée à Théodore de Banville,
datée
Mardi matin
[1864]. 1 page à l’encre rouge
sur un double feuillet in-8 (205 x 132 mm), sous
chemise demi-maroquin noir moderne.
800 / 1 200 €
L
ETTRE AMICALE ET INÉDITE
,
SuR
L
E
C
HEVALIER
D
ES
T
OUCHES
.
Barbey avoue d’abord avoir
des ennuis par là.
..
et
par ailleurs.
Mais il s’empresse de déclarer :
J’en
suis une cariatide et j’en porte un bel entablement.
Il lui annonce sa prochaine visite :
Mais j’irai m’en
essuyer le front, samedi chez vous, si vous y êtes
.
Il précise à ce sujet :
Ce sera le lendemain de
l’apparition de mon Des Touches, en volume
[son
roman
Le Chevalier des Touches
parut chez Michel
Lévy en 1864]. Il conclut lyriquement :
Je vous
l’apporterai / et mon cœur itou !
Cette lettre, qui ne figure pas dans la
Correspondance
de Barbey d’Aurevilly, est
INÉDITE
. Elle est typique
de l’écrivain par son style et son graphisme.
Barbey d’Aurevilly consacra tout un chapitre à
Théodore de Banville dans
Les Œuvres et les
hommes
(t. XXIII, Poésie et poètes), paru chez
Alphonse Lemerre en 1906.
Petites taches et infimes déchirures sans manque en bordure
extérieure.
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