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Bellecopiereliée,complétéepardestémoignagesetdesillustrations

(vol.in-

4,demi-maroquinvertàcoins,

140 pages, plus 30 document, lettres, dessins ou gravures, soit environ 140 pages formats divers, montés en appendice).

À la suite du récit de Saint-Joseph, soigneusement calligraphié, on a relié : une relation autographe du capitaine

Bernard

,

Notre captivité

, 15 novembre 1819 (41 pages) ; une P.A.S. du général Jean-Baptiste

Franceschi-Delonne

(1767-1810), à l’encre rouge, remise à Saint-Joseph le 25 septembre 1809 lors de son départ de l’Alhambra ; 2 ordres du

général espagnol Pedro Roca, et un autre document, concernant l’échange de prisonniers (traduction autogr. de Saint-

Joseph) ; des notes autographes de

Saint-Joseph

,

Mon voyage en mer de Malaga aux Alfaques (notes prises en mer)

du 5 octobre 1809 au 5 novembre

(30 pages in-12 remplies d’une minuscule écriture) ; plus divers autres documents.

Parmi les illustrations, 2

aquarelles

dépliantes, vues de l’Alhambra de Grenade ; un grand dessin aquarellé

représentant la capture des trois Français ; une

Mapa del Reyno de Valencia

gravée

; un grand plan gravé du port

d’Alicante ; une carte gravée d’Espagne (1770) ; diverses gravures.

2.

[

François ANTHOINE, baron de SAINT-JOSEPH

]. Plus de 400 lettres ou pièces à lui adressées ou le

concernant, ainsi que sa famille (sa femme Adèle née Redon de Belleville, sa fille Emma, baronne Girod de

l’Ain, ou son gendre, Édouard Girod de l’Ain), la plupart L.A.S., 1829-1864.

400/500

Extraits paroissiaux (baptême de sa fille Emma, décès du général). Notice nécrologique de son père. Notes sur

sa santé, ses voyages, ses lectures, l’éventuelle acquisition d’un domaine rural... « Récapitulations mensuelles de mon

avoir depuis 1814 jusqu’en 1836 inclusivement ». Cahiers de comptes 1820, 1821, 1822, 1850. « Notes journalières »

sur ses visites, travaux, soirées, spectacles à Perpignan, 1838. Instructions pour sa succession. États de colonels de

l’armée par rang d’ancienneté. Carnet de convives et de menus de dîners. Ordonnances pour ses enfants. Catalogues

de sa bibliothèque. Estimation des bijoux d’Emma. Baux. Quelques mémoires juridiques imprimés. Etc.

Lettresdeparents etalliés

: Félix (2), Louis (4),Antoine (3),Auguste (2), Fortuné (2)

AnthoinedeSaint-Joseph

;

Joseph-Napoléon

Bonaparte

(4), Lucien-Louis

Bonaparte

, Napoléon-Charles

Bonaparte

(2), Bathilde Bonaparte

comtesse de

Cambacérès

, Marie Bonaparte comtesse

Campello

, Zénaïde Bonaparte princesse de

Canino 

; Napoléon

Suchet duc d’

Albuféra

, Edmond Petit baron de

Beauverger

, François

Clary

, Joachim

Clary

(2), Julie

Clary

(6),

Rosine Anthoine de Saint-Joseph duchesse

Decrès

(7), Louis

Primoli

, Charlotte Bonaparte Primoli, Julie Bonaparte

de

Roccagiovine

(9) ; plus d’autres des lignées des de Greling, La Mazelière, Saint-Joseph, Tascher de La Pagerie, etc.

Correspondance militaire et politique : généraux d’Arbouville, d’Astorg, de Bar, Bougenel, de Castellane, de

Galbois, Gentil, Gudin des Bardelières, Guesviller, Hecquet, de Lascours, Mathieu de La Redorte, Mayr de Baldegg,

Neumayer, Rambaud, de Ricard, Rolin, Sabatier, Saint-Sauveur, Tholosé, Vinot, Woirol, etc. ; colonels de Cambrai,

Clément de Ris, de Franqueville, Guigou, Hurault de Sorbée, Pastre-Verdier, Pons, de Thiénot, Toscan du Terrail,

etc. ; hommes politiques et administrateurs tels que le comte Aguado, Antoine-Auguste-Dominique Ballyet, Jean

Besson, Daniel-Charles-Auguste Darricaud, Marcellin De Fresne, Auguste Demesmay, François Jaubert de Passa,

Hippolyte-Paul Jayr, Félix Le Peletier Daunay, Jean Pascal, Philippe Redon de Beaupréau, Napoléon-Hector Soult de

Dalmatie (plus sa femme Moïna), Nicolas Vaudrey, etc. (quelques minutes de réponse)…

3.

Jean-Baptiste Annibal AUBERT-DUBAYET

(1757-1797) général de la Révolution, député à la

Législative, il fut ministre de la Guerre. 2 L.A.S., Strasbourg et Toulon 1795-1796 ; 1 page in-fol., et 3 pages

et demie in-fol. à en-tête

J.B. Annibal Aubert du Bayet, Ambassadeur de la République Française près la

Porte Ottomane

, petite vignette républicaine (déchir. réparée au papier gommé) ; portrait joint. 300/400

Strasbourg

23 nivose III (12 janvier 1795)

, au citoyen

Merlin

, représentant du Peuple près l’Armée du Rhin.

« As-tu pu croire brave Merlin que je jouirois d’un honteux repos dans mes foyers, tandis que guidant nos freres

d’armes contre Mayence, que tu sus si bien defendre, tu vas mourir sur la brêche ou l’emporter ? Non sans doute. La

voix de

Kleber

a reveillé mon courage ; je viens servir sous ses ordres comme volontaire : je t’en demande l’agrement

heureux, cent fois heureux si mourant pour la patrie, je termine d’une manière utile pour elle une existence trop

longtems abreuvée de fiel et d’amertume »…

Toulon

24 messidor IV (12 juillet 1796)

, à « sa bonne petite femme ». Après avoir été retenu à Toulon sous divers

prétextes pendant deux mois et demie, « je pars enfin par la voie de terre en vertu d’un arrêté du Directoire qui me

prescrit de passer par Venise et de traverser les contrées sauvages de l’Albanie et de la Macedoine. Je laisse ici tous mes

gens avec Castera, qui veillera sur tous mes interêts ; et si enfin les fregattes ne venoient point a Constantinople, il est

chargé de noliser un batiment neutre pour y faire transporter tous mes effets et mes hommes de confiance. J’emmene

avec moi S

t

Cyr, Menant, Caulaincourt, Joseph et Louis. Dans quel embarras me jette la profonde inertie de la marine ;

au lieu de faire un voyage par mer ou jaurois eu tout mon monde, en courant il est vrai, quelques risques, je me vois

forcé de faire plus de cinq cens lieues dont près de quatre cens a cheval »… Il est triste de quitter sa chère petite femme

et sa fille ; qu’elle songe souvent à son désir de la faire venir à Constantinople ; vraisemblablement la paix générale qui

s’approche lui en fournira l’occasion. « Noublie donc jamais, chere petite Amande que je n’aime que toi et la patrie.

[…] Je suis fier de ta bonne conduite. Tes mœurs, tes sentimens dhonneur te distinguent des femmes de notre siecle.

Sois toujours cette vertueuse epouse dont je mhonore plus que de toutes les dignités dont jai été revetu. Eleve bien

republicainement notre fille »… Etc.