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les collections aristophil

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Cette

Session de 1817

est le récit détaillé et

commenté des débats qui eurent lieu à la

Chambre des députés et des départements

instituée par la Charte de 1814, notamment à

propos d’une loi sur la liberté de la presse.

L’ouvrage a été cruellement critiqué dans

La

Minerve

par Benjamin Constant.

Exemplaire à toutes marges, dont beaucoup

de pages n’ont pas été coupées, dans une

demi-reliure au chi£re de Marie-Louise,

duchesse de Parme, ex-impératrice des

Français.

627

SAINT-CHAMANS Vicomte

Auguste de

Revue de la Session de 1817

. Paris, Le

Normant, 1818. In-8, demi-maroquin

rouge avec petits coins, chiÀre

couronné au centre, dos lisse orné,

non rogné (

Reliure de l’époque

).

400 / 500 €

Édition originale de ce compte rendu de la

vie parlementaire en France après la chute

de Napoléon.

Contrairement à ses deux frères Alfred et

Joseph, Auguste de Saint-Chamans (1777-

1860) ne se rallia jamais aux idées de la

Révolution, ni à celles de l’Empire. Arrêté

brièvement en 1794, il vécut discrètement

jusqu’au retour des Bourbons en 1814 et

fit paraître après les Cent-Jours, en 1815,

son premier ouvrage

Examen des fautes

du dernier gouvernement

(celui de Louis

XVI), une apologie du régime monarchiste.

Il commença alors une carrière politique de

député dans le département de la Marne, et

publia plusieurs romans et chroniques, ainsi

que des ouvrages politiques et juridiques

comme

Du système d’impôt fondé sur les

principes de l’économie politique

(1826).

Son zèle politique lui valut les distinctions

de chevalier de la Légion d’honneur et de

maître des requêtes au Conseil d’État, dignité

dûment mentionnée sur la page de titre de

cet ouvrage.