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665
666
664.
NAPOLÉON I
er
(1769-1821). P.S. « Bonaparte », [Le Caire 25 frimaire VII (16 décembre 1799)] ; 2 pages in-8 (encadrée).
1 500/2 000
C
ampagne d
’É
gypte
. Supplique en arabe de
M
ustapha
B
ey
au général en chef, suivie de sa traduction : « Dans la province de Calloubié,
le village de Choubian Hariss, est accordé au Kiaya de la caravane du pelerinage depuis un tems immemorial » ; on prie d’en délivrer les
titres en faveur de Mehemad Aga, qui fait office de Kiaya…
B
onaparte
a donné l’ordre de renvoyer la demande au citoyen
P
oussielgue
qui, comme administrateur général des finances, prie l’intendant général « de vérifier si ce village est réellement affreté à la Caravanne »…
Au verso, apostilles signées de Poussielgue et des administrateurs Magallon et Pagliano.
665.
NAPOLÉON I
er
. P.S. « Bonaparte » (secrétaire), Saint-Cloud 12 vendémiaire XII (5 octobre 1803) ; contresignée par le
ministre de la Guerre, Alexandre
B
erthier
, et par le secrétaire d’État, Hugues
M
aret
; vélin in-fol. en partie impr., vignette
gravée par B. Roger
Bonaparte 1
er
Consul de la République
, sceau sous papier.
120/150
B
revet
de
capitaine
pour Louis
B
urthé
, né à Verdun le 8 novembre 1767, avec le détail de ses services et campagnes (1792-an X à
l’armée d’observation du Midi) ; il est nommé « à l’emploi de Capitaine à la quatre vingt dix septième demi-Brigade »…
666.
NAPOLÉON I
er
. L.S. « Napoleon », Schönbrunn 22 frimaire XIV (13 décembre 1805), à Jean-Baptiste Nompère de
C
hampagny
(ministre de l’Intérieur) ; lettre écrite par
M
éneval
; 1 page et demie in-4 (pièce fendue en deux). 800/1 000
P
rotestation
contre
l
’
astronome
L
alande
et
contre
l
’
athéisme
. « C’est avec un sentiment de douleur que j’apprends qu’un membre
de l’Institut, celebre par ses connaissances, mais tombé aujourd’hui en enfance, n’a pas la sagesse de se taire et cherche à faire parler
de lui, tantôt par des annonces indignes de son ancienne réputation, et du Corps auquel il appartient, tantôt en professant hautement
l’athéisme, principe destructeur de toute organisation sociale, qui ôte à l’homme toutes ses consolations et toutes ses espérances. Mon
intention est que vous appelliez auprès de vous le Président et le Secrétaire de l’Institut, et que vous les chargiez de faire connaître
à ce corps illustre dont je m’honore de faire partie, qu’il ait à mander à M. Delalande et à lui enjoindre au nom du Corps de ne plus
rien imprimer, et de ne pas obscurcir dans ses vieux jours ce qu’il a fait dans ses jours de force pour obtenir l’estime des savans. Et si
ces invitations fraternelles étaient insuffisantes, je serais obligé de me rappeler aussi que mon premier devoir est d’empêcher que l’on
n’empoisonne la morale de mon Peuple, car l’athéisme est destructeur de toute morale, si non dans les individus, du moins dans les
nations »…
Histoire




