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Que Delpire l’appelle en arrivant à New York : « J’espère que tu passeras 1 jour, ou 2, à Roxbury »... L’enveloppe est ornée du
dessin
à
l’encre de Chine d’une flèche colorée à l’aquarelle rouge.
21 janvier [1962].
Il prie Delpire de choisir lui-même les photos à Life quand
il sera à New York..
.
« Je trouve
l’ambiance
du film du cirque formidable, et lui et elle sont charmants »... [
Le Cirque de Calder,
film de
Carlos Vilardebó, 1961]. [
Saché 12 mai 1962
, au dos d’une carte représentant une de ses peintures] : « Nous sommes à Saché de nouveau.
As-tu une maquette du grand œuvre ? Pour nous montrer ?? »...
l
iste
AutoGrAphe
d
’
une
quArAntAine
d
’
œuvres
. Au sylo bille rouge liste marquée en tête « Delpire » d’une vingtaine d’œuvres,
certaines avec leur localisation : « Gouache de 32-33. Circus drawings. Wire – reclining nude – N. Dean Boston.
Oqunquit
– Sert
(colours).
Orange Panel
– Lloyd », etc. ; puis, au stylo bleu, des « objets à Paris », classés par collectionneurs (K. Dudley, Zervos,
Cuttoli…) : « K. Dudley – White discs – Black sticks. […] Cuttoli – Black dining room –
Suspension
– gouache (color) – table mobile »…
et il fait un
croquis
du mobile chez Painlevé...
o
n
joint
8 doubles dactyl. de réponse de Delpire à Calder (juin1961-mai 1962), une autre lettre à Jean Davidson.
16.
Charles CAMOIN
(1879-1965). L.A.S., [juin 1957], à Robert
r
ey
; 1 page et demie in-4.
200/250
Il le remercie de son texte sur
h
okusAï
: « C’est dire qu’avec la peinture on n’en a jamais fini. Le Frenhofer du
Chef d’œuvre inconnu
de Balzac a fini, lui, par désespérer. Ce qui fait dire à Rainer Maria Rilke : “Lorsque l’on peint on peut déboucher soudain devant
une chose si démesurée que personne n’en viendra jamais à bout.” “Les abstraits” prétendent-ils avoir découvert ou résolu quelque
chose ? Cézanne écrivait : “
Les sensations qui donnent la
lumière
sont cause
d’abstractions qui ne permettent pas de délimiter les objets
”
etc. abstractions grâce auxquelles on cherchait à représenter, à faire une image concrète de la nature. Mais
personne
(tu m’entends) n’y
a rien compris, ce qui n’empêche pas la terre de tourner en rond ».Il s’insurge d’être mis en demeure de payer une cotisation pour une
retraite vieillesse : « c’est de l’escroquerie. Comme le pensait déjà Hokusaï on sait rester jeune longtemps dans la peinture. Tout cela est
infiniment rigolo »... Il fait suivre sa signature de la mention « 77 ans d’âge ».
17.
Claude CATULLE
(né 1929). 15
GouAches
originales, dont 9 signées, pour
La Main passe
, [1971] ; gouaches et aquarelles
gouachées, 50 x 32,5 cm chaque, avec échantillons de tissus épinglés.
300/400
m
Aquettes
de
costumes
pour
l
a
M
ain
Passe
de
G
eorGes
f
eydeAu
,
comédie en 4 actes, mise en scène par Pierre Mondy au Théâtre
Marigny en septembre 1971 (filmée le 22 janvier 1972 pour Au théâtre ce soir). Catulle a dessiné chaque personnage en pied, vêtu de
ses différents costumes selon les actes de la pièce, avec les échantillons des tissus choisis épinglés à chaque page. Costumes de Massenay
(Jean-Pierre Darras, 2), Chanal (Alfred Adam, 2), Francine Chanal (Sophie Desmarets, 2), Panteloup (Marc Dudicourt), Coustouillu
(Georges Montillier, 3), Belgence (Philippe Dumat, 2), Auguste (Daniel Prévost), Madeleine (Anne Roudier), un commissaire (Aimé-
Jean).
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