Background Image
Previous Page  8 / 188 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 8 / 188 Next Page
Page Background

6

crochet », qui sautaient des trapèzes ; un cheval en bois qui galopait dans un cercle, en fixant sur un carton « une machine pour battre les

œufs qui marchait à l’envers par moyen d’une manivelle de fil de fer placé en dessous le carton et sortant de côté. L’ancienne manivelle

de cette modeste machine était redressé et prolongé avec du fil de fer ». Puis un acrobate avec les jambes écartées en demi-cercle : « Le

numero consister de faire marcher le cheval à la manivelle et de lancer l’acrobat, en tirant un fil qui lachait le tremplin, ainsi que le

monsieur tombait à cheval. J’ai fait aussi une danseuse du ventre avec une espèce d’hélice qui perçait son corps en long, et tournait […]

un chien en tuyaux de caoutchouc […] Il allait faire son besoin sous un bec de gaz, puis rentrait en galopant » ; il le fit en plus grand pour

Paul

f

rAtellini

qui l’appela Miss Tamara. « Il y avait aussi un dompteur des fauves, et son lion. Le lion qui avait un corps en fil de fer et

une tête d’étoffe orange faisait plusieurs acrobaties, epuis, se trouvant assis sur un socle, lachait 2 ou 3 marrons, que j’ai vite couvet avec

la sciure de bois » ; il a renoncé à ajouter les odeurs… « J’avais le “Wild West” avec un “cow-boy” qui était très adroit avec un lasso, et

qui attrapait un taureau qui galopait dans le cercle » ; un « lanceur des sabres » qui blessait sa partenaire, emportée par des brancardiers ;

un « chef de piste, en haut de forme fait d’un bouchon et d’une plaque de carton, et un habit à queues »… Il changeait les tapis à chaque

numéro pour apporter des touches de couleur… « En tout il y a environs 20 numeros, qui avec un entre-acte, et des cacahuettes, et

la musique exotique du gramophone, dirigé par ma femme, qui est un superbe chef d’orchestre et avec les bruits d’un tambour, des

cymbales, un tuyau en carton pour faire parler le lion – et si vous aimez le cirque en grand, peut-être vous aimeriez le mien ».

13.

Alexander CALDER.

L.A.S.,

Roxbury

28 juillet 1952, à Robert

d

elpire

,

Neuf

, « revue de la maison de la medicine » à

Paris ; 1 page et demie in-4 avec son cachet à l’encre violette à son adresse, enveloppe.

2 000/2 500

p

répArAtion

de

lA

puBlicAtion

du

texte

sur

son

cirque

.

Il a regretté d’avoir manqué Delpire. « Je croyais que

B

rAssAï

avait quelques

photos de mon cirque, et que vous alliez vous en servir. En tout cas, je trouve que ce cirque est, lui-même, une espèce de

croquis

– et

je pense qu’un croquis d’un croquis devient un peu trop croquisois. Pour faire des dessins il faudrait que j’aie les personnages devant

moi – et si vous insistez, je peux les faire – mais seulement après le 15 avril, environ, parce que je pense le présenter alors, et je ne peux

pas le sortir avant ça ». Il n’a pas reçu

Neuf

depuis longtemps : « Le numéro sur Brassaï était le dernier, je pense »...

14.

Alexander CALDER.

L.A.S.,

Roxbury

20 avril 1953, à Robert

d

elpire

, « la revue

Neuf

» à Paris ; 1 page in-4 avec son

cachet à l’encre violette à son adresse, enveloppe.

800/1 000

Il le prie de faire parvenir tous les précédents numéros de

Neuf

ainsi qu’un abonnement au galeriste Curt

v

Alentin

à New York, « et

envoyer la note pour moi à la Galerie Maeght. Nous arrivons à Paris le 30 juin, pour vivre un an à Aix-en-Provence. Et cette fois j’espère

faire votre connaissance »...

15.

Alexandre CALDER

. 9 L.A.S. (dont 2 cartes postales), juin 1961-janvier 1962, à Robert

d

elpire

, et un

mAnuscrit

autographe ; 10 pages in-4 et 2 cartes postales illustrées avec adresse, une enveloppe illustrée d’un

dessin

, et 3 pages et

quart in-4.

8 000/10 000

i

ntéressAnte

correspondAnce

Avec

l

éditeur

Au

sujet

d

un

projet

de

livre

sur

c

Alder

. 6 lettres sont signées « Sandy », 2 « Sandy

Calder », et une carte « Calder »

Saché 13 juin 1961

. « J’allais attendre que Jean [

d

Avidson

, son beau-fils, reporter] t’aurait écrit – parce que j’avais les mêmes sensations

que lui, et je voulais essayer d’éviter une répétition. J’aime beaucoup moins les livres sur Klee et Kandinsky – que les livres sur l’Afrique,

sur les

Ballons

, et même sur les Bêtes étranges (

Arts fantastiques

). Comme tu as fait le tout ça ne doit pas te gêner qu’on aime mieux une

chose qu’une autre. Les photos sont formidables – en profondeur et en matière. Pourquoi aurons-nous besoin d’un autre photographe

que toi ? » Il l’invite à venir quand il veut faire des photographies et lui propose de l’héberger. « Pour le bouquin, j’aime beaucoup l’idée

de Jean de rassembler quelques noirs, qq. blancs, qq. rouges »...

Saché 3 juillet.

Il lui envoie deux photos du « grand mobile mechanique

à Stockholm », avec un mot de Pontus

h

ulten

du Moderna Museet. Son marchand de New-York, Klaus

p

erls

, l’informe du désir de

son photographe

t

urner

de récupérer les photos transmises à Delpire. Il part pour le Palud à la Roche Jaune en Bretagne...

[Tréguier

17 août

, au dos d’une carte représentant une fresque de la Chapelle de Saint-Gonery de Plougrescant] : « Nous pensons rentrer à

Saché le 21 ou 22 »...

Saché 31 août.

Les Calder partiront pour New-York le 12 octobre : « Si possible j’aimerais beaucoup

vous voir

ici avant notre départ. [...] As-tu parlé avec L. Carré concernant la préface de

s

Artre

? »

Saché 1

er

octobre

. Organisation d’une séance photo avant son départ pour le Havre le 11 octobre : « Il serait bien

d’envoyer

M. Martin

mais au

moins plusieurs jours avant

notre départ. [...] Il peut demeurer

chez nous quelques nuits – avec plaisir ! Demandez-lui d’apporter du

blanc et noir

et aussi

couleurs

(pellicule) »...

Roxbury 4 novembre.

Il espère que son

travail avance bien avec les photos qu’il a faites et celles prises

par André

m

Artin

. « J’ai 2 ou 3 à ajouter chez moi.

Et M

elle

Seiberling, de

Life

, m’a offert un tas […] de

Gordon

p

Arks

, et d’autres très bonnes. Mais je ne

l’ai pas fouillé encore, en attendant vos ordres. Si tu

fais une maquette, montre-la à Jean, qui pourrait, dans

qq. mots, décrire le contenu »...

Roxbury 18 décembre

[il vient d’apprendre que l’éditeur Dumont-Shauberg

ne publierait le livre en Allemagne qu’en 1963] : « Tant

pis ! Quand il n’y a pas d’espoir, pourquoi être pressé ?

J’irai chez

Life

un jour choisir qq. photos en couleurs »...

… / …