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L

ivres

anciens

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CHARAS (M

oyse

).

Nouvelles expériences sur la vipère, ou l’on verra

une description exacte de toutes ses Parties, la

source de son Venin, ses divers effets, & les Reme-

des exquis que les Artistes peuvent tirer du corps

de cét Animal.

Paris : Laurent d’Houry, 1694. —

In-8, 188x115 :

frontispice, (5 ff.), 367 pp., (12 ff.), 3 planches. Veau

brun, dos à nerfs orné, tranches rouges (

reliure de

l’époque

).

300 / 400€

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CLENARDUS (N

icolaus

).

Institutiones linguæ Græcæ.

Paris : Charles Estienne, 1551. —

In-8, 157x100 : 182 pp., (1 f.). Par-

chemin rigide, dos lisse, tranches mouchetées (

reliure du XIX

e

siècle

).

400 / 500€

Nouvelle édition.

Cette grammaire grecque est l’œuvre de l’humaniste, orientaliste, helléniste et hébraïste Nicolaus Clenardus, ou Nicolas

Clénard (1495-1542). Elle fut composée à l’usage des étudiants et pour servir plus généralement à ceux qui voulaient apprendre

la langue grecque. Elle parut pour la première fois à Louvain en 1530 et sera réimprimée durant plusieurs décennies.

Cette édition est l’un des premiers livres imprimés par Charles Estienne ; elle comprend la dédicace de l’auteur adressée

à François Houwers ou Hoverius, son ami intime et condisciple à l’Université de Louvain, que l’on trouve dans l’originale.

La grammaire est suivie des notes du grammairien René Guillon (1500-1570), qui parurent pour la première fois dans l’édition

donnée par Wechel en 1541.

Bon exemplaire en reliure du XIX

e

siècle à l’imitation. Mouillure marginale et sans gravité dans l’angle intérieur bas de

quelques feuillets.

Seconde édition revue et augmentée de ce traité composé par Moïse Charas (1618-1698).

Ce dernier avait été successivement démonstrateur de chimie au Jardin du roi, chimiste de Charles II d’Angleterre, et méde-

cin en Hollande puis en Espagne où il fut arrêté par l’Inquisition. Revenu en France il fut reçu à l’Académie des Sciences en

qualité de chimiste.

Dans cet ouvrage, paru pour la première fois en 1669, il propose une étude sur l’anatomie de la vipère ainsi que sur la source

et les effets du venin. Il y soumet les expériences réalisées publiquement au jardin du roi et défend la thèse que la vipère est

un antidote à sa morsure, thèse opposée à celle d’un autre spécialiste du sujet le biologiste italien Francesco Redi (1626-1697)

avec lequel il entretint une longue controverse. On trouve in fine des vers en latin de l’auteur.

L’édition est illustrée d’un frontispice et de 3 planches dépliantes.

Frottements d’usage à la reliure. Planches brunies.

Provenance : Jacques Mothereau, chirurgien parisien, avec ex-libris.

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