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508.
FRANÇOIS I
er
(1494-1547) Roi de
France. L.S. « Francoys », Amboise
19 octobre [1519], au Vice-Chancelier
de Milan Jean de
S
elve
; contresignée
par Florimond
R
obertet
; 1 page in-
fol., adresse au verso. 1 000 / 1 200€
Au sujet de la seigneurie de
Casalmaggiore
(« Casalmaiour »)… « si
le Sgr Theodore de Trevoulx [
T
rivulzio
]
voulloit avoir led Casalmaiour, et bailler
les xx
m
escuz que le Sgr Ludovic de
G
onzague
a baillez, je le trouveroys
tresbon, et serois content que ledit
Casalmaiour luy demourast »…
509.
Stanislas-Louis-Marie
FRÉRON
(1754-1802)journaliste,conventionnel
(Paris), chargé de missions dans le
Midi où il se signala par de sanglantes
répressions ; après Thermidor, il
dirigea la jeunesse réactionnaire et
fut l’amant de Pauline Bonaparte.
L.S., cosignée par Paul
B
arras
(1755-
1829), Paris 17 pluviôse III (5 février
1795), à leur collègue André
D
umont
,
représentant du Peuple, membre du
Comité de Salut public ; 1 page in-4,
adresse.
200 / 300€
Ils recommandent la pétition d’un
« courier extraordinaire que nous avons
nommé il y a plus d’un an, pendant notre
mission à l’Armée du Midi, et qui depuis
n’a pas cessé ses fonctions, et a continué
et continue son service près de nos
collègues. Ses appointemens ne lui ont
pas été payés. Il les réclame. Au comité
de Salut public seul appartient cette
décision »…
510.
Stanislas-Louis-Marie
FRÉRON
. L.A.S., Marseille 27 frimaire (IV : 18 décembre 1795), au citoyen Paul
B
arras
, membre du Directoire exécutif, à Paris ; demi-page in-4, adresse.
300 / 400€
« Si tu pouvois, mon cher Barras, m’envoyer un peu de numéraire, tu me ferois grand plaisir, car on ne veut plus
d’assignats. Il en faut une quantité immense (dans la ville) pour les besoins de la vie. Encore les petits ne passent-
ils pas. Dans la campagne on ne veut que de l’argent. Dans le Var, c’est encore pis. Je crains de me trouver fort
embarassé. Nous vivons avec beaucoup d’économie, vû la cherté des denrées. Mais si, l’assignat ne peut plus nous
produire de quoi subsister, il me faut un peu de numeraire »…
511.
Stanislas-Louis-Marie FRÉRON
. L.A.S., [Paris] rue de la Pépinière n° 835 en face de la caserne 29 pluviôse
VIII (18 février 1800), au citoyen
C
irodde
; 1 page in-8 (portrait gravé joint).
200 / 250€
Il adresse à l’homme de loi « un dossier de condamnations et de sentences rendues par le tribunal de Strasbourg
contre la compagnie Petit. Je le prie de faire tout ce qui sera convenable. Si l’on venoit pour saisir, il seroit fait la
même réponse, mais je previendrai sur le champ le citoyen Cirode. J’aurai l’honneur de voir au commencement de
la prochaine decade le citoyen Cirode, pour régler avec lui mon petit compte particulier »…
507.
Francisco FRANCO
(1892-1975) « Caudillo » d’Espagne. L.S., Madrid 21 mai 1953, à André Martinez
T
rueba
, Président du Conseil national du gouvernement de la République orientale de l’Uruguay ;
contresignée par le ministre des Affaires extérieures, Alberto
M
artin
-A
tajo
; 1 page in-fol., sceau sous
papier, enveloppe ; en espagnol.
300 / 400€
Lettres de créance pour l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d’Espagne Don Carlos Cañal y Gómez-
Imaz, marquis de
S
aavedra
.




