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230

622.

RÉVOLUTION

. Plus de 100 lettres ou pièces manuscrites ou imprimées, la plupart L.S. ou P.S., 1789-

1806.

400 / 500€

Correspondances et documents administratifs : Régie de l’enregistrement et du domaine national, Conservation

des hypothèques, Garde nationale, Tribunal révolutionnaire établi à Arras (condamnation à mort), administrateurs

des départements de la Sarthe et du Gard, des Districts d’Orange et de l’Ouvèze, du Directoire du district de

Franciade, de municipalités diverses, de Comités de surveillance (Cologne, Louvain, Montmarault, Nantua, Ville-

Affranchie) ; avec en-têtes, cachets, marques postales… 2 lois imprimées avec la griffe de

D

anton

. Actes divers et

correspondances concernant notamment la famille de

M

orangies

en Auvergne : actes de vente et de transaction ;

bail de ferme ; extraits des registres du Directoire du département du Mont-Blanc, du greffe de la justice de paix de

Loudes, des arrêtés de Saône-et-Loire, des registres de déclarations et dénonciations faites à la municipalité de Saint-

Gilles ; certificats de résidence, de vie, de civisme, de patriotisme, et d’adhésion à une société populaire ; certificat

de la

Confédération-Nationale

(1790) ; assignation à comparaître ; réquisition communale d’un voiturier pour enlever

le corps d’un homme qui va être fusillé à Fontenay ; billet de logement pour des volontaires ; certificat de décès

d’un soldat… Extrait de registre paroissial, aveu de non-éligibilité d’un prêtre non-assermenté… Contrat de mariage

(Rouillac 1799). Lettres adressées à Barras (de son « vieux ami » Fouchécourt), au citoyen Beauharnais (longue et

intéressante, de Barbat, 1793), au conventionnel Blaise Dario… Lettres de Pierre-Dieudonné-Louis Saulnier, Pierre

Sers, etc. Quittances, lettres d’affaires et familiales, circulaires,

Loi

623.

RÉVOLUTION. ÉDUCATION

.

M

anuscrit

, [1790 ?]

; cahier de 29 pages in-4.

300 / 400€

I

ntéressante

étude

sur

l

éducation au début de

la

R

évolution

.

L’auteur préconise une instruction libérale intellectuelle et physique, pratique et sociale, pour former des citoyens

libres et courageux. « Que l’instruction ait la plus grande latitude possible. Elle combat ou previent les préjugés,

dissipe l’ignorance ou l’erreur forme ou soutient l’harmonie politique, donne à l’autorité un caractere de bienveillance

et à l’obeissance un caractere de noblesse. Qu’elle s’étende à tous les citoyens : elle est un devoir et un bienfait de

la société, tous ses membres contribuent a ses charges, ils doivent tous jouir de ses avantages »… Sont examinés

ensuite des principes de pédagogie, l’organisation des classes, les disciplines ; l’auteur accorde une grande place

aux sciences naturelles et à la moralité en vue d’obtenir à l’âge de 16 ans des jeunes gens ayant « des principales

invariables de morale, le jugement formé, l’esprit orné », sachant plusieurs langues, l’histoire et la littérature. Il

définit le caractère désirable des professeurs, qu’il ne craint pas de recruter dans les congrégations ; « l’Assemblée

nationale compte au dela de trente députés sortis de l’Oratoire »… Il se déclare « avec M. l’abbé Syeyes » pour

l’organisation de l’instruction sur le territoire national, et fait des recommandations précises pour l’administration, le

financement, l’inspection des établissements, les jeux, les sorties scolaires, les pensions, les prix…

624.

RÉVOLUTION. PARIS

. 14 L.S. ou P.S. dont 4 L.A.S., 1789-1799, plusieurs à en-tête et vignette.

300 / 400€

Adrien-Nicolas Piédefer marquis de

L

a

S

alle

(admission d’un soldat dans la milice du district des Enfants rouges,

21 juillet 1789), Pierre-Louis

M

anuel

(relative aux passeports pour mendiants 1790),

R

oyer

(secrétaire greffier de la

municipalité, 1791, concernant une réclamation de Palloy),

L

eclerc

(à Palloy, ne pouvant assister au banquet pour

« nos freres les soldats de Château Vieux », 1792), Jean de

L

acoste

(ministre de la Marine, à propos d’un neveu

du ci-devant maire de Paris Bailly, 1792), Nicolas

C

hambon

de

M

ontaux

(maire de Paris, concernant une veuve

« dont le mari arrêté sur un soupçon de vol a été massacré aux prisons en 7

bre

 », 1793), adresse de la

Société des

Amis de la Liberté et de l’Égalité

(Jacobins, concernant une dénonciation contre les muscadins, 1793),

G

obert

et

L

afosse

du

Club des Cordeliers

(adresse pour ramener à Paris les canons qui sont à Saint-Denis, 1793), Arnaud C.

Bienveillant (quittance de contribution volontaire de Bailly au recrutement, Nantes 1793), Veuve Jean-Sylvain

B

ailly

(à l’éditeur-libraire Debure, pour faire l’inventaire des livres, « je suis bien tourmenté, j’ai un chagrin cruelle », [1793]),

certificat de détention d’Antoine-César Praslin délivrée par le Comité de surveillance révolutionnaire de la Section

du Bonnet Rouge (1794), Pierre-Jean-Marie

S

otin

(ministre de la Police, concernant Vauval, ci-devant noble, prêtre

réfracteur, qui prêche la contre-Révolution et la dissolution du gouvernement républicain, [1797 ?]), Nicolas

D

ondeau

(ministre de la Police, demande de rapport sur ce qui s’est passé dans les assemblées primaires des sections du 11

e

arrondissement, et « s’il est vrai que des citoyens sous prétexte de moderantisme ou de vendémairisme, aient été

violemment expulsés », 1798), l’administration municipale du 11

e

arrondissement (dénonciation d’un apothicaire qui

héberge une quinzaine d’ex-religieuses, 1799).

625.

Jean-Marie ROLAND de la Platière

(1734-1793) homme politique, ministre de l’Intérieur en 1792, il se

suicida en apprenant l’arrestation de sa femme. L.S. comme ministre de l’Intérieur, Paris 29 août 1792, à

M.

D

esperiers

, président de la Société des Amis de la Constitution, à Lisieux ; 1 page in-4.

200 / 250€

Il est touché de ses marques de confiance et d’affection. « Certes j’y répondrai, où je payerai de ma tête la

témerité que j’ai euë de rentrer dans un poste dont les devoirs sont aujourd’hui si effrayants. Daignez seconder

courageusement mes éfforts : éclairez tous nos freres sur les dangers qui menacent la Patrie, enflamez leur courage,

et les remplissez de la ferme résolution de sacrifier leur vie à la Patrie qui les appelle aux frontieres »…