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Mercredi 7 octobre 2020
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Manon Phlipon, Madame ROLAND
(1754-1793) l’égérie des Girondins, elle fut guillotinée. L.A.S. « R De
Laplatière », Amiens 27 juin 1784, à M.
O
sterval
à Pontarlier ; 2 pages et quart in-4, adresse. 300 / 400€
La lettre de sa société leur est parvenue : « M. de Laplatiere a vu, avec satisfaction, que vous aviés des moyens
de lui faire parvenir les objets souhaités, il auroit eu l’honneur de vous répondre lui-même sur l’expédition qu’il
s’agit d’en faire, s’il n’eut pas été obligé de partir pour la tournée générale du département qu’il va quitter »…
Cependant elle fait observer que « les 15 pour % répugnent singulièrement à ceux de nos amis qu’intéresse une
partie des objets que vous nous envoyés ; M. de Laplatiere le regrette d’autant plus que c’est un véritable obstacle
aux demandes de même nature qui pourroient se répetter. Je vous livre aux réflexions que cette remarque me
semble mériter parce qu’elle est appuyé sur un fait constant et général »… Elle donne l’adresse de Roland, conseiller
au baillage du Beaujolais, à Villefranche.
On joint
une L.S. de
R
oland
comme ministre de l’Intérieur (circulaire imprimée), Paris 29 mars 1792.
627.
Manon Phlipon, Madame ROLAND
. L.A., [Lyon] 18 février 1790, à Louis-Augustin-Guillaume
B
os
d
’A
ntic
; 3 pages in-8.
700 / 800€
Sur l’esprit public à Lyon, où Roland sera élu, en mars, membre du Conseil général de la commune
.
Leur silence n’est pas faute « de faire courir nos plumes, mais le ciel décide autrement de leurs destinées. Quoiqu’il
en soit, il faut bien rappeller l’antique amitié, dont au reste je crois fort que la solidité est à l’épreuve du silence.
D’ailleurs, celui-ci n’est pas absolu de mon côté ; mes lettres de nouvelles vous sont communes avec notre ami :
ainsi donc, un peu de trêve à votre taciturnité »… Son « ami » aimerait recevoir un exemplaire de la brochure que
la Société d’Agriculture de Paris a envoyée à celle de Lyon : « c’est un texte d’objets intéressans sur lesquels on
demande force renseignemens ; notre ami fut aussi-tôt choisi pour commissaire, mais, trop chargé d’autre part, pour
le moment, il a prié de faire tomber le choix sur d’autres. […] Nous sommes ici dans un moment de grande agitation
des esprits ; je crois pourtant que les nominations se feront sagement, le patriotisme gagne tous les jours et, en dépit
des cabaleurs et de leurs calomnies, le peuple juste et tranquille choisira de bons administrateurs. Faites-nous part
de ce que vous voyés et pensés ; vous ne nous avés plus dit qu’un seul mot sur l’
étrangère
et votre grande discrétion
me fait croire à de grandes choses ; vous êtes un peu absorbé : mais encore peut-on vous demander des nouvelles
de la Société des
Amis de la Loi
»…
On joint
une L.S. de
R
oland
comme ministre de l’Intérieur, aux administrateurs de l’Hôtel national des Invalides,
Paris 1
er
septembre 1792, concernant la suppression d’un service religieux pour Louis XIV et le cérémonial des
enterrements aux Invalides.




