ORIGINE(S)
ÉCRITS DU MOYEN-ÂGE ET DE LA RENAISSANCE
SAMEDI 16 JUIN 2018, 14H30
GLOSSAIRE
Lettre autographe signée (L.A.S.)
: la lettre
est entièrement écrite par son signataire.
Celui-ci peut signer de son prénom, de ses
initiales ou de son nom.
Pièce autographe signée (P.A.S.)
: il s’agit de
documents qui ne sont pas des lettres. Par
exemple : une attestation, une ordonnance
médicale, un recu, etc.
Lettre signée (L.S.)
: ce terme est utilisé pour
désigner une lettre simplement signée. Le
corps du texte peut étre dactylographié ou
écrit par une autre personne.
La pièce signée (P.S.)
est un document
simplement signé. Le corps du texte peut
étre dactylographié ou écrit par une autre
personne.
Une lettre autographe (L.A.)
est une lettre
entièrement écrite par une personne, mais
non signée. Il était d’usage au XVIIIe siècle
entre gens de la noblesse, de ne pas signer
les lettres, le destinataire reconnaissant
l’écriture, savait à qui il avait affaire. Madame
de Pompadour, Marie-Antoinette, pour ne
citer que les plus célèbres, ont ainsi envoyé
des lettres autographes non signées.
Une pièce autographe (P.A.)
est un docu-
ment entièrement écrit de la main d’une
personne, mais non signé. Ce terme désigne
très souvent des brouillons, des manus-
crits ou des annotations en marge d’un
document.
Charte :
Du latin carta (« papier, écrit,
carte »). Les chartes sont des actes juridiques
signés par plusieurs acteurs pour définir un
objectif et parfois des moyens communs.
Il s’agit d’un acte écrit qui constitue un titre
entre les mains de son bénéficiaire.
Un manuscrit
peut être entièrement «
autographe » ou « autographe signé » ou
dactylographié avec des « corrections auto-
graphes ».
Glose
: à Rome, commentaire latin accom-
pagnant un texte grec, destiné à ceux qui
ne lisent pas le grec. Dans les manuscrits
médiévaux, note explicative, commen-
taire accompagnant le texte. La glose peut
être marginale ou interlinéaire. Dans les
livres imprimés, on parle « d’annotations
marginales ».
Colophon
: en grec «achèvement». Dans un
manuscrit ou un incunable, note finale du
copiste, ou de l’imprimeur, qui peut donner
des indications de lieu ou de date, voire un
jugement sur son travail.
Enluminure :
du latin « illuminare », rendre
lumineux, éclatant. Décor peint ou dessiné,
ornant un texte sur parchemin ou sur papier.
L’art d’enluminer trouve son plein développe-
ment à partir du VIe siècle dans l’aire byzan-
tine. En Occident, les styles sont caractérisés
selon les périodes (Roman, Gothique etc.)
et les ornements sont classés en initiales
(ornées, historiées), bordures et miniatures
(scènes figurées sous forme de tableautins).
Livre d’heures :
compilation de toutes les
prières de l’Office - à l’exception de la Messe
- avec les « heures » du jour : matines, laudes,
prime, tierce, sexte, none, vêpres, complies -
à l’usage privé des laïcs. Les livres d’heures
différent par leurs textes selon l’usage litur-
gique (Paris, Rome, Rouen etc.) et par leur
décor peint, parfois très riche.
Un frontispice
ou page-frontispice dans
un manuscrit est le feuillet qui marque le
commencement du texte d’un manuscrit,
(presque toujours dépourvu de page-de-
titre) : il peut être décoré et enluminé. Dans
un livre imprimé, un frontispice est une
illustration ou un portrait placés au début
d’un livre, généralement sur la fausse page
(verso) qui fait face à la page de titre (recto).
Incunable :
du latin «incunabula», berceau.
Nom donné à tous les textes imprimés
avant 1500 sur parchemin et sur papier.
Les premiers incunables imitent de près les
manuscrits par leur disposition et graphie,
mais se détachent très vite de ce modèle.
Un ex-libris
(du latin « ex libris meis », « fai-
sant partie de mes livres »), est une ins-
cription à l’intérieur d’un livre, par laquelle
le propriétaire marque nommément sa
possession. L’ex-libris peut prendre la forme
d’un tampon, d’un cachet, d’une vignette
voire même d’une « inscription ex-libris »
rajoutée à la main etc.
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