Previous Page  106 / 120 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 106 / 120 Next Page
Page Background

104

1807, il obtient le grade de capitaine aide de camp du lieutenant général Daendels, et est fait chevalier de l’Ordre royal de

Hollande. Quelques jours plus tard, il embarque pour Lisbonne où il arrive le 23 mai 1807 ; mais en juin, alors qu’il part pour

les Indes Orientales, son navire est capturé par les Anglais. Il est prisonnier en Angleterre jusqu’au 27 mai 1808. Il participe à

la campagne de Russie en 1812, il devient la même année chef d’escadron au 14

e

régiment de cuirassiers ; il fait la campagne

d’Allemagne de 1813 et reçoit le titre d’officier de la Légion d’Honneur le 4 décembre 1813. Il est de nouveau fait prisonnier

lors de la campagne de France, et libéré le 25 novembre 1815. Sont joints un tableau et un certificat de ses états de service, ainsi

qu’une

Relation des charges faites par les deux escadrons du 14

e

régiment de cuirassiers, commandée par le capitaine comte de

Renneberg, dans la journée du 18 octobre 1812, devant Polotsk

(2 p.).

309.

RENTES ET TAXES

. 12 documents, dont 10 sur vélin, la plupart en partie imprimés, 1709-1796.

200/300

Quittances du Garde du Trésor royal, ou du Garde des rôles des officiers de France, de taxes pour les boues et lanternes, de

sommes constituant le principal de rentes, de rentes viagères, ou du droit de marc d’or de l’office de conseiller du Parlement

de Bretagne (2 sont signées par Turmenyes de Nointel, une par Paris de Montmartel, une par Micault d’Harvelay). Extrait

des registres du Conseil d’État. Édit sur des rentes remboursables. Circulaire. Affiche des

Tables proportionnelles contenant

l’indemnité à payer aux rentiers et pensionnaires de la République

(1796).

310.

RESTAURATION

. 42 lettres ou pièces, la plupart L.A.S.

200/250

L. J. Maurice de Bonald évêque du Puy, René Alissan de Chazet, A. de Caën, Antoine de Gourdon, Lacépède, Jean-Denis

Lanjuinais, Anne-Pierre de Lapisse, Louis de La Tour du Pin, Merlin (de Douai), Jean-Pierre Bachasson de Montalivet, comte

de Montbel, Henri-Joseph Paixhans, Étienne-Denis Pasquier, Amédée de Pastoret (4), Casimir Périer, Charles Petit-Radel, duc

de Richelieu (3), Pierre-Louis Roederer, P. Royer-Collard, Alexandre Moline de Saint-Yon, Charles-Louis de Sémonville, Hervé

comte de Tocqueville, Sylvain-Charles Valée, Dominique Vandamme, Guillaume de Vaudoncourt, Louis marquis de Vaulchier

(3), comte Ver Huell, Eugène-Casimir de Villatte, comte de Vioménil (3), etc.

311.

RÉVOLUTION et EMPIRE

.

Jean-Louis MAGNANT

(1772-1848) officier. Manuscrit autographe,

Détail sur

les différantes affaires où je me suis trouvé pendant la Guerre de la Révolution

; titre et 111 pages petit in-4 en

5 cahiers, plus documents joints.

1 500/2 000

Intéressant récit des campagnes de la Révolution et de l’Empire par un engagé volontaire puis officier, complété

par un dossier biographique.

Né le 21 septembre 1772 à Angoulême, Jean-Louis Magnant s’engagea en août 1792 dans une compagnie franche de la

Charente, et finit sa carrière comme lieutenant-colonel, après avoir participé à presque toutes les campagnes marquantes de

la Révolution et de l’Empire : luttes de la Vendée, campagne d’Italie, campagnes de la troisième coalition, campagne de Prusse,

guerre de la Péninsule, campagne de Russie, Dantzig où il fut fait prisonnier à la suite de la capitulation de la place (2 janvier

1814). Provisoirement placé en demi-solde à la Restauration (1814), il fut réintégré dans le service en 1816. Après sa retraite

définitive, il s’établit à Vernon. Le manuscrit, bien écrit et très lisible retrace son parcours, depuis son enrôlement volontaire du

8 août 1792 jusqu’à sa retraite (accordée le 11 avril 1826). Le texte des mémoires ne va pas aussi loin que l’

Itinéraire

(voir ci-

dessous), mais la narration s’achève un peu brusquement en 1808 avec le siège de Saragosse (quelques notes sur sa promotion de

1812 au grade de chef de bataillon complètent seulement ce texte, ce qui exclut par exemple la campagne de Russie). L’ensemble

renvoie l’impression d’un parcours typique de ces hommes pris dès le début de la Révolution dans son engrenage militaire, et

qui eurent la chance de survivre à toutes les campagnes napoléoniennes, et de pouvoir témoigner de cette étonnante épopée.

On joint :

Itinéraire des endroits où j’ai passé depuis mon départ d’Angoulême le vingt août I792 jusqu’à ce jour

(in-4 de [30] ff. n.

ch.). Il s’agit d’un tableau, sur six colonnes, détaillant tous les endroits parcourus dans la vie militaire de Magnant du 20 août au

20 juin 1826. Ce manuscrit est conservé, avec le précédent, sous une couverture de vélin extraite d’un antiphonaire.

18 L.S. ou P.S., la plupart de maréchaux ou généraux, au lieutenant-colonel Jean-Louis Magnant, 1800-1846. Avis de

nomination à des emplois, certificats de service, envois de brevets de la Légion d’honneur, instruction aux chevaliers, ordre de

se retirer dans ses foyers, refus de le rappeler au service actif, avis de promotion au grade d’officier de la Légion d’honneur,

belle l.a.s. du fils de son camarade d’armes Martenod... Documents signés par Lazare Carnot, Hugues Charlot, le comte de

Coëtlosquet, le duc de Feltre, le baron d’Hastrel, Victor de La Tour-Maubourg, Legendre d’Harvesse, Albert Martenod, le

vicomte de Saint-Mars, Victor Tabarié, Victor duc de Bellune, etc.

2 pièces concernant le 64

e

Régiment d’Infanterie dans lequel servit Magnant, dont une intéressante.

Copie de la

Capitulation de la ville de Dantzig

, 17/29 décembre 1813 (bifeuillet in-fol. ; cette capitulation inaugura la

captivité de Magnant en Russie jusqu’en septembre 1814).

Reproduit en page 103

312.

RÉVOLUTION DE 1848

.

Constitution de la République française précédée des rapports et décrets qui y sont

relatifs

(Paris, Imprimerie Nationale, 1848) ; petit in-fol., cartonnage bleu d’édition, portant sur le plat sup. le nom

de

V

avin

Représentant du Peuple (Seine)

(rouss., le dos manque).

100/150

Exemplaire du député Alexis Vavin (1792-1863), membre de l’Assemblée nationale constituante, élu dès le premier tour, et

qui siégea à droite.