Previous Page  61 / 120 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 61 / 120 Next Page
Page Background

59

132. [

VOLTAIRE

.

Armand AROUET

(1685-1745) receveur des épices de la Chambre des Comptes, partisan des

convulsionnaires, frère de Voltaire]. Extrait des registres de la Chambre des Comptes, [28 août 1743] ; 3 pages et

quart in-fol. sur papier timbré.

100/150

Approbation et clôture des comptes d’Armand Arouet, y compris les reprises « des comptes de deffunt François Arrouet

père ». La Chambre lui accorde une gratification de 4000 livres pour ses frais, et comme marque de satisfaction de ses services...

133. [

VOLTAIRE

]. 2 imprimés,

Loi relative à la translation du corps de Voltaire dans l’église de Sainte-Geneviève

,

1

er

juin 1791 (Caen, Impr. de G. Le Roy, 1791, et Rennes, J. Robiquet, [1791]) ; 3 pages in-4 chaque avec bandeau

(petite mouill. au premier).

100/150

L’Assemblée Nationale a décrété, le 30 mai 1791, que «

Marie-François Arouet Voltaire

est digne de recevoir les honneurs

décernés aux grands hommes ; qu’en conséquence, ses cendres seront transférées de l’église de Romilly dans celle de Sainte-

Geneviève à Paris » (devenue ensuite le Panthéon).

134. [

VOLTAIRE

].

Alexandre de DOMPIERRE D’HORNOY

(1742-1828) conseiller au Parlement de Paris,

conseiller d’État honoraire, petit-neveu de Voltaire. 2 L.A. (minutes, une signée), 18 frimaire IX (9 décembre

1800) ; 2 pages in-4 et 1 page in-fol.

500/700

Au sujet d’un projet de réunir le corps et le cœur de Voltaire [transporté à Ferney par son ami le marquis de Villette,

acquéreur de Ferney, le cœur y resta jusqu’en 1864 ; les héritiers du fils du marquis, peu désireux de recevoir l’organe, le firent

accepter par la Nation, et le cœur fut déposé à la Bibliothèque nationale]. – À Chaptal, ministre de l’Intérieur. Apprenant

que le préfet de l’Oise, qui réclame pour Ermenonville les cendres de Rousseau, sollicite Mme de Villette pour la restitution

des dépouilles de Voltaire, il proteste contre cette usurpation des « devoirs sacrés » de la famille. Il rappelle qu’on voulait

enterrer Voltaire à Ferney, dans le tombeau qu’il avait bâti ; mais que des circonstances ont fait qu’on a dû s’arrêter à l’abbaye

de Scellières, où il a été inhumé. « M

r

de Voltaire n’a jamais disposé de son cœur en faveur de M

de

de Villette. Pendant

l’embeaumement son mari l’a pris. M

r

de Voltaire était mort chés lui, il aimait tendrement M

de

de Villette. Nous avons toléré

plus qu’authorisé l’apparence d’un don que nous n’avions reellement pas le droit de faire »... Mme de Villette ne peut ignorer

« que si le gouvernement permet de disposer des restes de mon grand oncle c’est moi seul qui peut et qui doit en faire la

disposition »... –

Au Préfet Cambry

. Ayant rappelé à nouveau ces faits, il souligne que c’est par respect et par amitié pour Mme

de Villette que « M

de

Denis M

r

l’abbé Mignot et moi sa niece son neveu et son petit neveu nous ne voulumes point lui contester

une possession que nous n’avions reellement pas le droit de lui accorder. [...] Nous n’avons pas pu nous opposer a son transport

au Pantheon mais s’il en doit sortir il ne peut etre rendu qu’a moi »...

On joint une copie d’époque de ces deux lettres, et une copie ancienne d’échanges entre Dompierre d’Hornoy et Emmanuel

de Pastoret [alors procureur général syndic du département de Paris], juillet 1791, relatifs à la translation des cendres de Voltaire

au Panthéon.

135. [

VOLTAIRE

]. 4 documents.

100/120

Manuscrit a.s. de Xavier Mossmann,

Lettres inédites de Voltaire et documents relatifs à ces lettres

, Paris 1

er

octobre 1845

(cahier de 30 pages in-4). Présentation de lettres de Voltaire découvertes aux archives de la préfecture du Haut-Rhin, et adressées

à divers agents du duc de Wurtemberg : Jeanmaire, Turckheim, Rosé (manuscrit destiné à Beuchot)...

2 copies d’actes notariaux attestant la foi catholique de Voltaire (5 avril 1765 et 15 avril 1769), copies fin XIX

e

siècle portant

le cachet d’

Édouard Benoit. Gex (Ain)

.

Fausse lettre de la marquise de Pompadour à Voltaire sur l’affaire Calas, datée « Versailles 6 mai 1762 » (2 p. in-8 avec cachet

de cire, provenance Eugène Rossignol).

136.

Émile ZOLA

(1840-1902). L.A.S.,

Paris

14 juin 1895, au ministre de l’Instruction publique [Raymond Poincaré] ;

2 pages in-8 à en-tête de la

Société des Gens de Lettres

.

600/800

Il attire l’attention du ministre sur « le cas d’un de nos sociétaires les plus distingués, mon confrère et ami, M. Gustave

Toudouze, qui sollicite depuis quelque temps déjà la croix de la Légion d’honneur, avec tous les titres imaginables pour l’obtenir.

Et je le recommande très chaudement, car je le sais un très vaillant travailleur, un romancier qui a déjà beaucoup produit, d’une

grande probité littéraire et d’une dignité professionnelle parfaite »...

Provenant des archives de Gustave Toudouze

.

137. [

Émile ZOLA

]. 10 lettres ou documents.

200/300

Denise Le Blond-Zola (l.a.s.), Maurice Le Blond (3 l.a.s.), L.R. Richard (manuscrit a.s.,

Le Roman

expérimental

, étude

pour le

Mercure de France

, septembre 1900) ; étude manuscrite non signée,

Émile Zola

(vers 1887 ?), et 4 documents relatifs à

la translation des cendres de Zola en 1908 (carton d’invitation, avis, liste).