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29 [POMMARD]. COMPTE DU VIGNERON DE POMMARD.
1811-1842.
Manuscrit petit in-folio (284 x200 mm)
de 43 pp. dans un registre du XVIII
e
s. en vélin, réglure à l’encre sur le dos et les plats, titre calligraphié sur le
premier.
400 / 500
Livre de comptes entre la Comtesse de Courtivron et son vigneron, Pierre Maréchal, pour les vendanges de
1811
à
1842
,
date de la mort du vigneron.
LE VIGNERON PRODUISAIT ESSENTIELLEMENT DU POMMARD (« le bon vin »), DE PREMIÈRE ET SECONDE
CUVÉE, DU GAMAY ROUGE ET DU GAMAY BLANC.
Les comptes, extrêmement précis, sont tenus par la Comtesse de Courtivron elle-même. Ils portent sur les avances au
vigneron, sur le blé et différentes denrées qu’elle lui fournit, sur l’achat et l’entretien des tonneaux, « l’envesilage », le
soutirage (transvidage d’un tonneau à un autre) et, bien entendu, la vente du vin – dépenses et recettes étant tous
également partagés en deux parts, l’une pour le propriétaire, l’autre pour l’exploitant.
Très intéressant document permettant d’étudier, sur une période de trente ans, l’exploitation d’un des vignobles les plus
célèbres de Bourgogne, la variation des quantités récoltées et la différence des prix selon les années.
Famille de parlementaires dijonnais, les Courtivron étaient d’importants propriétaire terriens en Bourgogne.
30 RECUEIL DE PIÈCES ET FAITS PARTICULIERS que le Père Griffet n’a pas cru devoir ni pouvoir insérer dans
l’Histoire de Louis XIII et dans les Fastes de Louis XIV dont il est l’auteur.
S.l.n.d.
(
v. 1758
)
.
Manuscrit in-4 (282 x
214 mm) de 27 ff., cartonnage de papier marbré de l’époque.
300 / 400
Savoureux recueil de faits historiques et privés touchant les Grands, le Cardinal de Richelieu, Louis XIV et Anne
d’Autriche – auto-censurés par l’auteur lui-même, conseiller du Dauphin fils de Louis XV, dans son
Histoire du règne
de Louis XIII et Journal historique de Louis XIV.
Richelieu est l’un des plus durement démasqués : cynique et athée, n’ayant qu’une religion de façade, s’appuyant sur
une « clientèle » familiale systématiquement construite comprenant tous les descendants de son grand-père La Porte
et de Bouthillier, l’ancien clerc de celui-ci.
Des vers de Voiture étonnent par leur liberté et par la bonne grâce avec laquelle Anne d’Autriche accueille cette
évocation de ses amours. À l’époque, M
me
de Motteville n’en avait publié que les trois premières strophes ; les autres
sont restées inédites jusqu’au XIX
e
siècle.
Nous n’avons pu trouver trace que de
4
copies de ce texte, toutes reliées comme celle-ci, semble-t-il : celle de La Vallière
(cat.
1784
), deux à la BNF, une au British Museum provenant de Stuart de Rothesay.
31 RECUEIL DES FESTES, FEUX D’ARTIFICE ET POMPES FUNÈBRES ordonnées pour le roi par Messieurs les
Premiers Gentilhommes de la Chambre.
Paris, Ballard, 1756.
Grand in-folio (610 x 470 mm), veau marbré, dos à
nerfs orné de chiffres couronnés, armes sur les plats, encadrement de guirlandes de fleurs de lis, grosses fleurs de
lis aux angles, tranches dorées (
Reliure de l’époque
)
.
3 000 / 4 000
13 PLANCHES DOUBLES DESSINÉES ET GRAVÉES PAR SLODTZ ET COCHIN FIGURANT LES DÉCORS
ÉPHÉMÈRES DES FÊTES ROYALES SOUS LE RÈGNE DE LOUIS XV.
Le manège du château de Versailles transformé en somptueuse salle de spectacle lors du mariage du Dauphin (
1745
)
et,
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heures plus tard, scène, décor et balcons démontés, métamorphosé en salle de bal aux murs ornés de statues
gigantesques ; feu d’artifice donné au Dauphin dans un cabinet de verdure du parc de Meudon (
1735
) ; arlequins, grands
turcs et ifs taillés ambulants pour le Bal masqué donné dans la grande galerie (
1745
).
Plus rares que celles des fêtes, les grands pompes funèbres, telle celle de la reine de Sardaigne : dans Notre-Dame
illuminée de mille bougies et tendue de velours brodé de larmes et de croix de Lorraine, le catafalque abondamment
orné de squelettes et de têtes de mort est surmonté de la Mort elle-même, grand squelette volant armé d’une faux
suspendu à la voûte (
1741
).
Ce recueil semble d’une grande rareté.
EXEMPLAIRE AUX ARMES DE LOUIS XVI PORTANT L’ÉTIQUETTE DE VENTE,
relieur et doreur de livres des
Menus Plaisirs du Roi.
Accidents aux coiffes; fentes en haut des charnières ; épidermure habilement restaurée au bas du
2
e plat; mouillure pâle
à deux angles de la première planche mais très bel exemplaire néanmoins.
Cohen, 858.




