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C’est la seule édition d’Archimède sortie des presses aldines. Elle réunit toute l’œuvre du mathématicien grec, à

l’exception du

Traité des corps flottants

, dont Commandino ne retrouva pas de manuscrit grec, et du traité

De la

méthode

, découvert bien plus tard. Commandino est également l’auteur de l’important commentaire rassemblé dans

la seconde partie de l’édition, sous titre séparé et nouvelle pagination.

L’édition des

Éléments

d’Euclide sort des presses de Camillo Franceschini, dont Federico Commandino avait obtenu la

fondation à Pesaro, en

1565

, pour imprimer ses œuvres.

Exemplaires réglés dans une superbe reliure aux armes et chiffre de Louis Bizeau, illustre bibliophile du début

du xvii

e

siècle.

De la bibliothèque du vicomte Charles Bruce of Ampthill à Tottenham (

1733

, p.

83

17

), avec ex-libris et mention

manuscrite

Rob. Bruce 1729

.

Titre légèrement froissé et anciennes restaurations de papier épargnant le texte dans la marge inférieure des ff.

253

-

255

dans le premier ouvrage, dont le dernier feuillet blanc (Sss

4

) a été supprimé. Dans le second ouvrage, légères rousseurs

sur quelques feuillets et annotations marginales au crayon (première partie) et infime mouillure angulaire (seconde

partie).

I. Thomas-Stanford, n°18 – Brunet, II, 1088 – II. Renouard, p. 173, n°3.

56 [CONSULAT DES MARCHANDS]. Recueil contenant les édits et déclarations du Roy sur l’établissement et

confirmation de la jurisdiction des consuls en la ville de Paris, et autres. Et les ordonnances & arrests donnés en

faveur de cette justice.

Paris, Denys Thierry, 1705.

2 parties en un volume in-4, maroquin rouge, plats ornés d’un

semé de fleurs de lis dorées, dentelle dorée en encadrement, armoiries au centre, dos orné d’un semé de fleurs de lis

dorées, roulette sur les coupes, dentelle intérieure, tranches dorées sur marbrure (

Reliure de l’époque

)

.

600 / 800

Édition augmentée de ce recueil d’édits et ordonnances sur le consulat des marchands de Paris.

Le titre est orné sur le titre d’une vignette gravée à l’emblème de cette juridiction.

La seconde partie de l’ouvrage contient

l’ordre et les cérémonies pratiquées en l’élection des juges et consuls de Paris,

depuis l’édit de leur nomination jusqu’à présent

; avec le catalogue des noms de ceux qui ont possédé les charges de

juges et consuls.

Créés à Paris en

1563

, « les Consuls des marchands, appelés ensuite juges-consuls, étaient des officiers de justice choisis

par les marchands et négociants de Paris parmi ceux exerçant actuellement, ou ayant exercé un commerce. Ils étaient

chargés de connaître de toutes contestations s’élevant entre commerçants et relatives au commerce. Cette institution,

fait digne de remarque, fut respectée par la Révolution et ce ne fut qu’à partir de la rédaction des codes que la juridiction

consulaire prit le nom de tribunal de commerce » (Olivier).

Exemplaire en maroquin fleurdelisé aux armes du consulat des marchands de Paris.

Le fer armorié frappé sur les plats de l’exemplaire est décrit par Olivier d’après un exemplaire du même ouvrage

conservé à la bibliothèque de Saint-Quentin.

Quelques éraflures et frottements à la reliure, dorure du premier plat frottée, accroc en queue, quelques rousseurs.

OHR, 2122.

57 [CORNEILLE (Pierre), François de BOISROBERT, Jean de ROTROU, Guillaume COLLETET et Claude de

L’ESTOILE]. L’Aveugle de Smyrne. S.l.n.d. [Paris, Augustin Courbé, 1638]. – La Comédie des Tuilleries. S.l.n.d.

[Ibid., id., 1638]. 2 ouvrages en un volume petit in-12, maroquin bleu, double filet doré, dos orné, tranches dorées

(

Krippel

)

.

800 / 1 000

Éditions originales au format in-

12

.

Imprimée en très petits caractères, chacune est ornée d’un frontispice gravé sur cuivre par Daret, dont un d’après

Charles Le Brun.

Ces comédies sont l’œuvre collective des cinq auteurs que Richelieu avait entrepris de faire travailler sous sa direction :

Boisrobert, Colletet, Corneille, L’Estoile et Rotrou. Ces auteurs se répartirent les actes des pièces dont le cardinal avait

fait les plans.

Bel exemplaire de ces deux pièces très rares.

De la bibliothèque Jean Tannery (

1954

, I, n°

213

).

Picot, n

os

94 et 92 – Riffaud, 1638, n

os

17 et 19.