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107 HORACE. Opera cum quatuor commentariis, Acronis, Porphyrionis, Antonii Mancinelli, Jodoci Badii.
Paris, Josse
Bade, 1529.
In-folio, vélin rigide, dos à six nerfs, tranches rouges (
Reliure pastiche
)
.
300 / 400
Réimpression de l’édition de
1519
avec les commentaires de Josse Bade, la préface à François de Rohan et les annotations
de Mathieu Bonfin et d’Alde Manuce.
Le titre, imprimé en rouge et noir, est orné d’un bel encadrement gravé sur bois et de la célèbre marque typographique
de Josse Bade montrant des imprimeurs au travail.
Quelques annotations manuscrites à l’encre brune. Les gravures du titre ont été anciennement rehaussées d’un léger
lavis de jaune.
Page de titre restaurée avec manques, quelques trous de vers et mouillures, un mors fendillé.
Renouard : Ascensius, II, 511.
108 HORAPPOLON. De sacris ægyptiorum notis, ægyptiacè expressis libri duo.
Paris, Galliot du Pré & Jean Ruelle,
1574.
In-8, demi-vélin ivoire avec coins, dos lisse, tranches marbrées (
Reliure du XVIII
e
siècle
)
.
150 / 200
Édition bilingue franco-latine du traité d’Horapollon sur l’interprétation des hiéroglyphes égyptiens.
La traduction française qu’elle renferme, anonyme, paraît ici en édition originale.
L’illustration se compose d’un bel encadrement gravé sur le titre, « dessiné de main de maître » (Vinet), représentant
les dieux de l’Olympe, et de
193
vignettes emblématiques gravées sur bois, attribuées tantôt à
Jean Cousin
, tantôt à
Jean Goujon
– suite qui figurait déjà dans les éditions latines et françaises du
Hieroglyphica
données par Jacques Kerver
en
1543
,
1551
et
1553
.
Papier des plats un peu frotté, quelques rousseurs, travail de ver insignifiant en marge des ff.
64
-
81
.
Fairfax Murray, n°283 – Mortimer, n°316 – Praz, 374 – Brun, 224 – Landwehr : Romanic, n°389 – Adams, H-852 – Vinet, n°838
– Brunet, III, 343 – Paultre, 44-46.
109 HUGO (Hermann). De militia equestri antiqua et nova.
Anvers, ex officina Plantiniana, Balthasar Moretus, 1630.
In-folio, vélin rigide à recouvrements (
Reliure de l’époque
)
.
400 / 500
Édition originale de ce traité sur la cavalerie militaire ancienne et moderne, dédiée à Philippe IV d’Espagne.
« L’ouvrage est, avec ceux de Walhausen, de Basta, de Melzo, parmi les premiers qui fixèrent les règles assez précises
pour l’emploi et le maniement de la cavalerie. Il est recherché et assez rare » (Mennessier de La Lance).
L’illustration, finement gravée en taille-douce, se compose d’un beau titre-frontispice par
Cornelius Galle
, de vingt-
neuf figures dans le texte et de cinq planches hors texte à double page (sur six).
« Ces figures représentent des formations tactiques, offensives et défensives, de la cavalerie. Comme dans les ouvrages
de tactique de cette époque, chaque cavalier est représenté individuellement et certaines planches en contiennent plus
d’un millier. Toutes sont remarquables par la finesse du dessin et de la gravure et on peut les attribuer aussi à Corneille
Galle » (
ibid
.).
Bel exemplaire en vélin hollandais du xvii
e
siècle.
Des bibliothèques François Rudolph de Halden, avec ex-libris manuscrit daté de
1664
, et du comte Franz von
Haunsperg, avec ex-libris armorié.
Manque la planche double légendée
Lud. Melzi iconismus aciei novæ
. Mouillure marginale au début du volume.
Cockle, n°733 – Mennessier, I, 652 – Sommervogel, IV, 521, n°8.
110 ISAÏE. Traduit en françois, avec une explication tirée des SS. Peres & Auteurs Ecclesiastiques.
Paris, Desprez, 1701.
In-8, veau fauve, triple filet doré, supralibris dans un cartouche doré au centre, dos orné d’un chiffre répété, pièce
de cote de maroquin vert en queue, tranches mouchetées (
Reliure de l’époque
)
.
200 / 300
Traduction avec commentaires d’Isaac-Louis Le Maistre de Sacy.
Exemplaire de l’abbé Bignon, le savant bibliothécaire de Louis XIV, avec supralibris, chiffre et cote (
Bibliot. Bignon
I 1711
).
Neveu du Contrôleur-Général Pontchartrain, Jean-Paul Bignon (
1662
-
1743
) fut directeur du
Journal des savants
, qu’il
réorganisa totalement, directeur de la Librairie, puis l’un des plus brillants conservateurs de la Bibliothèque royale, dont
il accrut considérablement les collections. Il les organisa en départements, instaura la consultation publique et jeta les
bases du dépôt légal. En prenant possession de sa charge, il avait vendu sa riche bibliothèque au financier Law ; celui-ci
la revendit ensuite au cardinal Dubois, le fameux ministre du Régent.
Quelques frottements à la reliure, coins émoussés.




