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126 MALEBRANCHE (Nicolas). Traité de morale.
Rotterdam, Reiner Leers, 1684.
2 parties en un volume in-12, vélin
rigide à recouvrements, dos lisse avec titre manuscrit (
Reliure de l’époque
)
.
200 / 300
Édition originale, parue en mai
1684
.
Ce traité, composé par Malebranche à la demande de ses amis et terminé vers octobre
1683
, expose les principes selon
lesquels il envisageait la réflexion morale. L’ouvrage fut mis à l’Index en
1712
.
Quelques annotations manuscrites de l’époque.
On joint, du même :
De la recherche de la vérité
. Paris, Michel David,
1712
.
2
tomes en un volume in-
4
, veau fauve,
dos orné, caisson inférieur en maroquin brun orné portant la date de l’ouvrage et une cote de bibliothèque, tranches
mouchetées (
Reliure de l’époque
). Dernière édition publiée du vivant de l’auteur, considérée comme la plus belle et qui
a fait autorité pour les éditions postérieures. Mors fendus, quelques accrocs et taches à la reliure.
127 [MALVAUX (Pierre-Claude)]. Les Moyens de détruire la mendicité en France, en rendant les mendians utiles à
l’État sans les rendre malheureux.
Châlons-sur-Marne, Seneuze, Paindavoine ; Paris, Delalain l’aîné, 1780.
In-8,
demi-basane marbrée avec coins, dos orné, tranches mouchetées (
Reliure de l’époque
)
.
100 / 120
Seconde édition, revue et augmentée.
Selon l’auteur, « ce n’est pas par les hôpitaux, jugés néfastes, mais par le travail, qu’on aide les mendiants, qu’ils soient
valides ou invalides ; Malvaux admet néanmoins l’existence de bonnes œuvres, de Monts-de-Piété, de loteries, etc. Enfin,
il propose de supprimer ce qu’il estime être les sources de la mendicité, telles l’usure, la prostitution, etc. » (INED).
Reliure un peu épidermée, coiffe de tête abîmée, un mors fendillé, petites mouillures aux quatre premiers feuillets.
Granier, n°1337 – INED, n°3039 – Kress, B.295 – Goldsmiths, n°12061.
128 [MANUSCRIT]. Recette et dépensse [sic] ordinaire.
Novembre 1788 – Mars 1794.
Petit in-folio de [126] pp. de
comptes, [73] ff. bl., [3] ff., vélin rigide à large rabat, lanière d’attache en peau, tranches mouchetées (
Reliure de
l’époque
)
.
500 / 600
Intéressant livre de comptes manuscrit, livrant des renseignements très précis sur la vie et le train d’un bourgeois
d’Île-de-France à la fin de l’Ancien Régime et durant la Révolution.
On y trouve des notations telles que :
acheté La Henriade de M
r
de Voltaire en un seul volume rellié pour ma fille, 3 l. ;
étrennes aux facteurs de la Poste aux lettres, 6 l. ; acheté le présent livre de compte, 4 l. ; paié un chapau pour mon fils,
12 l. ; acheté huit pettites bouteilles d’eau balsamique pour les dents, 24 l. ; paié à la section L’Indivisibilité à Paris le
supplément de taxe qu’elle m’a imposé pour le moix de juin 1793 pour la guerre de la Vendée, 50 l.,
etc
.
Le cahier relié a été acquis chez La Chapelle, marchand papetier et fabricant de cartes à jouer parisien, avec sa belle
étiquette gravée
à l’ordre du Saint-Esprit
sur le premier contreplat.
Manuscrit très bien conservé. Fente infime au plat supérieur, découpe angulaire au dernier feuillet.
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