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15 CHOLIÈRES (Jean Dagoneau, seigneur de). Les Apresdisnees.
Paris, Jean Richer, 1587.
In-12, maroquin rouge,
double filet doré avec entrelacs d’angles et roulettes à froid en encadrement, médaillon losangé à froid orné de
fleurettes dorées au centre, dos orné de motifs dorés et à froid, coupes décorées, roulette intérieure, tranches dorées
(
Doll
)
.
500 / 600
Seconde édition de ce rare recueil de dissertations gaillardes et récréatives, dans le style de Rabelais.
L’ouvrage, publié dès
1585
, fait suite aux
Neuf matinées
du même auteur, ce « mystérieux seigneur de Cholières » que
Louis Loviot identifie avec Jean Dagoneau, avocat mâconnais d’origine protestante, qui finit sa vie prieur de la
Chartreuse du Mont-Dieu.
Bel exemplaire dans une charmante reliure de Doll.
Des bibliothèques Chedeau (
1865
, n°
961
), Am. Berton et Paul Grandsire (
1930
, n°
56
), avec ex-libris. Notice manuscrite
à l’encre rose sur une garde.
Manque l’ultime feuillet contenant l’extrait du privilège (Bb
4
). Insignifiants frottements aux coiffes ; réparation
angulaire aux six derniers feuillets.
Tchemerzine, II, 370 b – Gay-Lemonnyer, I, 251 – Brunet, I, 1849 – L. Loviot, « Le mystérieux seigneur de Cholières », Revue des
livres anciens, 1914, I, pp. 37-49.
16 CICÉRON. Familiarium epistolarum libri XVI.
Paris, Jérôme et Denis de Marnef, 1549.
In-folio, veau brun estampé
à froid, roulette sertie de filets en encadrement, fleurons aux angles, fer losangé au centre, traces d’étiquette
manuscrite sur le second plat, dos muet, tranches lisses (
Reliure de l’époque
)
.
300 / 400
Belle édition parisienne accompagnée des commentaires de Lucio Giovanni Scoppa et de Francesco Robortello.
Imprimée par Benoît Prévost, elle a été publiée en association par les frères de Marnef, Jean de Roigny, Jean Macé,
Oudin Petit, etc.
Ex-libris manuscrit daté de
1556
sur le titre et quelques annotations anciennes.
Reliure restaurée.
Adams, C-1951 (émission d’Oudin Petit) et C-1952 (émission de Jean Macé).
17 CICÉRON. De Philosophia prima pars.
Lyon, Sébastien Gryphe, 1552.
In-8, veau brun, important décor d’entrelacs
et d’enroulements dorés laissés en réserve sur fond criblé de points dorés, cartouche central en réserve, dos orné de
fleurons encadrés de filets dorés, coupes filetées, tranches dorées et ciselées, traces d’attaches (
Reliure de l’époque
)
.
500 / 600
Belle édition imprimée en caractères italiques par Sébastien Gryphe.
Première partie seule sur trois.
Exemplaire réglé dans une jolie reliure à entrelacs de filets dorés.
Manque le dernier feuillet comportant seulement la marque de l’imprimeur. Reliure restaurée, marge inférieure du
dernier feuillet de texte renforcée.
Baudrier, VIII, 261.
18 CICÉRON. Orationum tomus tertius. Ex castigatione Joannis Boulierii.
Lyon,
[Symphorien Barbier pour]
Antoine
Vincent, 1560.
In-16, veau fauve, riche composition d’entrelacs de filets et fleurons dorés comprenant trois motifs
losangés et deux listels rehaussés de cire brune, déterminant un encadrement et deux compartiments centraux, et
huit fleurons rehaussés de cire blanche, dos lisse orné, coupes ornées, tranches dorées (
Reliure de l’époque
)
.
1 500 / 2 000
Première édition in-
16
du commentaire de l’humaniste Jean Boulier.
L’édition a été élégamment imprimée par Symphorien Barbier, en lettres italiques avec les gloses marginales en
romains, pour le compte de Jean Frellon et Antoine Vincent, qui en partagèrent les frais et en reçurent chacun des
exemplaires à leur adresse. Les deux libraires lyonnais en publièrent deux éditions sous la même date, l’une au format
in-
8
, l’autre au format in-
16
.
« Malgré de longues recherches », Baudrier n’a jamais pu retrouver un exemplaire complet de cette édition dont le
troisième tome des
Orationum
est ici présenté seul. Le bibliographe décrit seulement quatre des douze volumes qu’elle
doit réunir, n’ayant pu consulter les autres volumes ; le présent volume lui est notamment demeuré inconnu.
Bel exemplaire réglé dans une très jolie reliure lyonnaise au riche décor d’entrelacs peints.
Des bibliothèques John Dawson, bachelor of Arts du Christ’s College de Cambridge en
1730
, avec ex-libris manuscrit
au verso du premier feuillet, et Hugh Morriston Davies, avec ex-libris portant la mention manuscrite :
Noel Barwell
α
.
α
. 1902
.
Courtes fentes sur les mors supérieurs, manques infimes sur les coins, petite tache en haut du titre et discrète mouillure
angulaire aux douze derniers feuillets.
Baudrier, V, 251 (autres volumes de l’édition) – Gültlingen, VII, 147, n°335.




