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69 LIANCOURT (André Wernesson de). Le Maistre d’armes ou l’exercice de l’épée seule, dans sa perfection.
Paris,
chez l’auteur, 1686
. In-4 oblong, veau tacheté, dos orné, coupes ornées, tranches jaspées (
Reliure de l’époque
).
1 500 / 2 000
Édition originale extrêmement rare de ce livre d’escrime considéré comme « le plus beau et le plus important
des traités réformateurs de l’ancienne escrime française » (Gelli).
L’illustration se compose d’un portrait de l’auteur gravé par
Jean Langlois
d’après le tableau de
Monet
, un titre-
frontispice et quatorze planches hors texte, d’une saisissante originalité, gravées sur cuivre par le célèbre
Adam Pérelle
(
1640
-
1695
). Une vignette en-tête et une lettrine gravées en taille-douce ornent de plus la dédicace au duc de
Bourgogne.
Vigeant, qui fait du
Maistre d’armes
de Liancourt le même éloge que Gelli, insiste sur l’influence européenne du traité :
« Non seulement les maîtres français, mais bon nombre d’auteurs étrangers de son époque le citent et ont souvent puisé
dans ses théories qui ont fait école et qui ont placé Liancourt à la tête de l’escrime française du XVII
e
siècle ».
Bel exemplaire en reliure de l’époque, provenant du second tirage de l’édition, avec le millésime et la mention du
privilège royal sur le titre.
Quelques lignes d’une recette pharmaceutique ont été copiées à la plume sur une garde blanche.
Manque infime sur un mors et menus frottements ; quelques rousseurs, pâle mouillure marginale.
Vigeant, 83 – Thimm, 165 – Gelli, 393 – Pardoel, n°1501.01.
70 [LIBAN].
باتك ريمازملا
[Livre des Psaumes].
Choueir
(
Liban
)
, couvent de Saint Jean-Baptiste, 1797.
Petit in-8,
basane brune, triple filet avec fleurons d’angles et grand fleuron central, dos à trois nerfs muet, tranches mouchetées
(
Reliure de l’époque
)
.
2 000 / 3 000
Septième édition du psautier imprimée à Saint Jean-Baptiste de Choueir, au Liban, dans la première imprimerie en
caractères arabes installée au Proche-Orient, fondée en
1733
par le diacre Abdallah Zakher (
1684
-
1748
). Le couvent de
Saint Jean-Baptiste de Choueir, situé près du village de Khenchara, sur le Mont-Liban, est depuis
1697
le berceau de
l’Ordre basilien choueirite.
La présente édition est demeurée inconnue à Schnurrer et à Nasrallah. Camille Aboussouan, qui avait réuni vingt-et-
une impressions choueirites, ne possédait que la quinzième édition de ce psautier, imprimée en
1899
.
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