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122 SÉNÈQUE. Tragœdiæ pristinæ integritati restitutæ. Explanatæ diligentissime tribus commentariis. [Paris],

Josse

Bade, 1514.

In-folio, peau retournée, dos muet recouvert de vélin blanc, tranches rouges (

Reliure du XVII

e

siècle

)

.

800 / 1 000

Remarquable édition des tragédies de Sénèque publiée par Josse Bade.

Établi par Érasme, Gérard de Vercel et Gilles de Maizières, le texte de Sénèque est accompagnée d’un triple commentaire

latin par Gellio Bernardino Marmitta, Daniele Gaetani et de Josse Bade lui-même.

Élégante impression en lettres rondes avec les gloses en corps réduit, ornée d’un bel encadrement gravé sur bois au

titre, tiré en rouge et noir avec, au centre, la célèbre marque de l’imprimeur montrant une presse typographique en

action, et de lettrines foliacées à fond noir ou criblé au fil du texte.

Bel exemplaire relié en peau retournée, dont le dos a été anciennement recouvert de vélin ivoire et présente une trace

de cote manuscrite dans le caisson de tête. Ex-libris manuscrit ancien au verso du dernier feuillet.

Des bibliothèques D. de Romand et du collectionneur argentin Antonio Llano Díaz de Quijano, avec ex-libris.

Quelques petites rousseurs et mouillures marginales sans gravité, galerie de ver marginale aux cahiers o, p, q ; coins

usés, légers manques et piqûres de ver au second plat.

Renouard : Ascensius, III, 252, n°2 – Renouard-Moreau, II, n°967.

Reproduction page 2

123 SÉVIGNÉ (Madame de). Lettres de Marie Rabutin-Chantal marquise de Sévigné, à Madame la comtesse de

Grignan sa fille. S.l.n.n. [Rouen, Thiriot],

1726.

2 volumes in-12, maroquin bleu, triple filet doré, encadrement à la

Du Seuil, dos orné, tranches dorées sur marbrure (

A. Motte

)

.

400 / 500

Seconde édition originale, dite de Rouen, en gros caractères, publiée par Thiriot d’après un manuscrit appartenant à

l’abbé d’Amfreville.

Imprimée clandestinement à Rouen, elle contient

134

lettres, soit plus de

100

supplémentaires par rapport à la toute

première et rarissime édition de Troyes de

1725

, qui ne comptait que

31

lettres ou fragments. Certains considèrent cette

édition de

1726

comme la véritable originale des

Lettres de madame de Sévigné

.

Bel exemplaire lavé et relié en maroquin bleu décoré à la Du Seuil, complet des deux feuillets d’errata qui

manquent très souvent selon Tchemerzine.

Dos légèrement passé.

Tchemerzine, V, 819

.