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124 SWALVE (Bernhard). Disquisitio therapeutica generalis.

Amsterdam, Gillis Jansz Valckenier, 1657.

Petit in-

12, maroquin rouge, triple filet doré, dos lisse, pièce de titre de maroquin noir couvrant le dos en long, roulette

intérieure dorée, tranches dorées (

Reliure du XVIII

e

siècle

)

.

300 / 400

Édition originale de ce traité sur les doctrines thérapeutiques.

L’ouvrage est orné d’un titre-frontispice gravé en taille-douce représentant Esculape.

Originaire d’Emden, Bernhard Swalve (v.

1625

-

1680

) étudia la médecine à Leyde et s’établit à Harlingen, en Frise, pour

exercer son art. Il fut un fervent zélateur des conceptions physiologiques de René Descartes, Otto Tachenius et

Franciscus de le Boë.

Séduisant exemplaire dans une jolie reliure en maroquin rouge du xviii

e

siècle.

Titre-frontispice anciennement remonté avec petit manque à la gravure.

Waller, n°9379.

125 SWEERTS (Emanuel). Florilegium amplissimum et selectissimum.

Amsterdam, Jan Jansson, 1647

. – Florilegii

pars secunda. Ibid., id.,

1631.

2 parties en un volume in-folio, veau moucheté, dos orné aux petits fers, tranches

rouges (

Reliure de l’époque

)

.

4 000 / 5 000

Célèbre catalogue de fleurs et de plantes publié par Emanuel Sweerts, contenant, comme souvent, la première

partie en cinquième édition (

1647

) et la seconde partie à la date de la quatrième édition (

1631

). Quadrilingue, l’ouvrage

donne le texte et les index en latin, hollandais, allemand et français.

Originaire du Brabant-Septentrional, Emanuel Sweerts (

1552

-

1612

) fut un des plus importants horticulteurs et

négociants en objets d’art et d’histoire naturelle des Provinces-Unies. Il contribua à lancer le commerce et la mode de

la tulipe près d’un quart de siècle avant l’épisode de la tulipomanie. L’édition originale de son

Florilegium

date de

1612

.

Magnifique illustration gravée à l’eau-forte comprenant un titre-frontispice allégorique, un portrait de

l’auteur et

110

planches botaniques (dont

67

dans la première partie, consacrée aux plantes à bulbes, et

43

dans la

seconde, consacrée aux plantes à racines fibreuses), copiées en grande partie sur les gravures de Jean Théodore de Bry

illustrant le

Florilegium novum

de

1611

.

Toutes les épreuves de la première partie, à l’exception des quatre premières, comportent la signature

J

e

d.

, tandis que

celles de la seconde partie ne sont pas signées. Les planches XLIV à LXVII de la première partie ont été reliées par erreur

à la fin de la seconde.

Reliure usagée avec manques et une charnière fendue ; des rousseurs sur quelques planches, dont le titre.

Pritzel, n°9073 – Nissen : BBI, n°1921 – Johnston : Cleveland, n°182 et 207 – Plesch, pp. 419-420.

126 [VAUGELAS (Claude Favre de)]. Remarques sur la langue françoise, utiles à ceux qui veulent bien parler et bien

escrire.

Paris, Thomas Jolly, 1664.

In-12, vélin rigide à petits recouvrements, armoiries dorées au centre, dos lisse

titré à l’encre, tranches lisses (

Reliure de l’époque

)

.

500 / 600

Nouvelle édition de cet ouvrage capital pour l’histoire de la langue française, ornée d’un frontispice allégorique

gravé en taille-douce, copie réduite de celui de l’édition originale in-

4

, parue à Paris en

1647

.

Grammairien savoisien, Claude Favre (

1585

-

1650

), baron de Pérouges et seigneur de Vaugelas, fut l’un des premiers

membres de l’Académie française à la fin de l’année

1634

. Son principal ouvrage, les

Remarques sur la langue

française

, eut un rôle majeur dans la définition et la codification du

bon usage

du français parlé et écrit à la période

classique.

Bel exemplaire en vélin aux armes de Charles Marie Raymond d’Arenberg (

1721

-

1778

), duc d’Arenberg,

d’Arschot et de Croÿ, général, feld-maréchal au service de l’Autriche, gouverneur de Mons et grand bailli du Hainaut.

Ses armoiries figurent les distinctions nobiliaires et militaires qui lui reviennent : duc du Saint-Empire, grand

d’Espagne, chevalier de la Toison d’or et grand-croix de l’ordre de Marie-Thérèse.

Quelques annotations à la plume d’un lecteur du temps, tache d’encre sur le frontispice. Quelques taches sans gravité

à la reliure.