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AUTOGRAPHES
Vendredi 1
er
juillet 2016
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1 - Bérénice ABBOTT.
1898-1991. Photographe américaine.
L.A.S. à Kellner.
Abbott Maine, 7 décembre 1967.
1 pp. in-4, en anglais.
400/500
€
A propos du négatif d’une photographie de Carl Van Vechten dont son correspondant cherche à obtenir un retirage ;
The negative of Carl Van Vechten is 5 x 7 So it is not too small (…).
Elle va prendre contact pour y travailler et donne ses tarifs.
2 - Edmond ABOUT.
1828-1885. Ecrivain, critique d’art.
L.A.S.
S.l.n.d. (circa 1861).
4 pp. bi-feuillet in-8.
100/150
€
Très longue lettre à propos de sa pièce
Gaëtana
dont la première représentation aura lieu à l’Odéon en 1862 ;
About
vient de refaire le scénario du 5
e
acte et décrit avec détails et minutie toutes les scènes. Il termine en demandant l’avis de son
ami sur ce remaniement ;
le plus tôt sera le mieux puisque je suis en train d’abattre de la besogne. Tu verras que ton rôle a
bien gagné (…).
Mentionnant la prochaine première des
Effrontés
d’Emile Augier, il pense pourvoir être « prêt, archiprêt » à ce
moment et voler la place à Régnier
qui fait des pieds et des mains pour faire passer un mariage sous Louis XV (…).
Il s’inquiète
cependant de n’avoir aucun écho dans la presse ;
Et pas un traitre mot de mes amis les critiques ! Cela nous promet poires
molles pour Gaetana (…).
3 - Paul ADAM.
1862-1920. Ecrivain.
Manuscrit aut. signé « Quelques laideurs ».
S.l.n.d. (décembre 1900).
7 pp. ½ petit in-folio, nbses ratures et corrections.
150/200
€
Article sur l’urbanisme parisien au début du XX
e
siècle :
(…) D’un côté toute ce qu’enfante l’intelligence la plus raffinée. En
face toute ce que produit la verve la plus naïve. Le contraste est sans agrément. Il ne peut que décevoir l’étranger et nuire à la
prospérité de la ville que les visiteurs enrichissent (…).
Il souhaite la disparition des taudis étroits et leur population négligente,
rêve d’un gouvernement qui saurait interdire aux horreurs l’accès de certaines rues, tout en critiquant divers aménagements,
notamment aux abords de l’Exposition universelle, dénonçant certains choix architecturaux aux surcharges ridicules, etc.
4 - Paul ADAM.
1862-1920. Ecrivain.
Manuscrit aut. signé « Le Jeu des Nations ».
S.l.n.d. (Août 1901).
13 pp. in-4, nbses ratures et corrections.
250/300
€
Chronique sur les nations « migratrices » et les nations « enracinées » ;
citant quelque exemple américain, Adam démontre
que l’essor et la force d’une nation tient à son énergie migratrice, que les peuples ayant conservé l’instinct de nomadisme sont
plus productifs que les peuples enracinés ; il évoque plusieurs exemples dans l’histoire de l’Europe avant de conclure sur l’ac-
tualité concernant une alliance souhaitable entre la France et l’Espagne face à l’Angleterre.
5 - Paul ADAM.
1862-1920. Ecrivain.
Manuscrit aut. signé « Le Fléau».
S.l.n.d. (1899).
8 pp. in-4, nbses ratures et corrections.
250/300
€
Intéressant article au moment de la révision du procès de Dreyfus ;
Paul Adam dénonce les effets des gazettes de bas
étage, le fléau de la France, qui incitent à la haine et à la violence. Il évoque l’épisode du Fort Chabrol, la tentative d’assassinat
de l’avocat Labori, la mort des officiers Klobb et Meunier au Soudan, les rumeurs liées au financement des boulangistes, les
commentaires au sujet du procès de Rennes, etc.
6 - Auguste ANICET-BOURGEOIS.
1806-1871. Ecrivain, ami de Dumas père.
L.A.S. à Emile Vanderbusch.
S.l., 10 août 1832.
3 pp. bi-feuillet in-8, adresse au verso, marques postales.
150/200
€
Il reproche à son
cher Emile
le co-auteur avec Bayard du
Gamin de Paris,
d’être « un ours » qu’il faut relancer de nombreuses
lettres pour savoir s’il est
de ce monde ou de l’autre.
De retour à Paris, il travaille à la représentation d’une pièce de Dumas :
Je suis tout aux répétitions de la femme du peuple, drame en 2 actes de Dumas et moi, qu’on jouera la semaine prochaine ( ).
Il fait part de son agenda avec la représentation
de notre amour de pièce de la Duchesse que j’ai promise et qu’on attend au
Palais royal (…).
Il évoque encore le travail de Langlé sur
la parodie de notre drame si toutefois il a le succès qu’on en attend
(…). Bayard a été malade toute la saison. Le choléra nous travaille toujours (…).