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Pierre REVERDY.

Self Defense.

Critique – Esthétique.

Sans lieu

[Paris],

Imprimerie

Littéraire, 20 décembre 1919.

In-16, demi-maroquin lavallière à petits coins, non rogné, tête dorée, couverture et dos

conservés

(Pierre-Lucien Martin).

Édition originale : tirage limité à 364 exemplaires. (Hubert, n° 98.)

Important traité d’esthétique composé d’aphorismes et de réflexions sur l’art et la création.

Il est dédié au peintre Juan Gris.

Un des 4 premiers exemplaires sur japon impérial (nº 3), enrichi d’un envoi

autographe signé :

A mon cher ami

Léonce Rosenberg

en toute sympathie

artistique

Pierre Reverdy

Marchand d’art célèbre comme son frère Paul, propriétaire de la Galerie de l’Effort moderne,

Léonce Rosenberg (1879-1947) fut un des premiers promoteurs du Cubisme en France.

L’année même de la publication de

Self Defense,

le galeriste avait organisé une matinée littéraire

consacrée à Pierre Reverdy (15 mars 1919).

Ex-libris

Edmée Maus

.

4 000 / 5 000

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André BRETON & Philippe SOUPAULT.

Vous m’oublierez.

Sketch.

Sans lieu ni date

[mars-

avril 1920].

Manuscrit autographe in-8, peau retournée grise à la Bradel, doublures et gardes de papier

décoré au pochoir, non rogné

(A. J. Gonon, 1924).

Rare manuscrit dadaïste de la main d’André Breton.

La pièce de théâtre imaginée par André Breton et Philippe Soupault a été représentée à la

manifestation Dada de la salle Gaveau le 27 mai 1920 avec, dans les rôles, André Breton

en parapluie, Philippe Soupault en robe de chambre, Paul Éluard en machine à coudre et

Théodore Fraenkel en inconnu.

Le texte a été en partie publié dans la revue

Cannibale

de Francis Picabia, puis dans

Littérature

,

nouvelle série n° 4.

Dans les notes aux

Œuvres

d’André Breton, Marguerite Bonnet indique l’existence d’un autre

manuscrit recopié de la main de Breton figurant au fonds Tzara de la bibliothèque Jacques

Doucet. Le présent manuscrit demeuré inconnu comporte des variantes par rapport à la

première version parue dans

Cannibale

ainsi qu’avec le manuscrit Tzara.

(Breton,

Œuvres complètes

II, Pléiade, 1999, p. 135 à 144.)