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Luis de GÓNGORA.

Vingt poèmes

. Traduits par Z. Milner ces poèmes sont gravés en

espagnol et ornés de vingt hors-texte par Pablo Picasso. [Monaco, Les Livres merveilleux]

,

1948.

In-folio, maroquin noir, dos lisse orné des noms de l’auteur et du peintre en grandes lettres

mosaïquées de box orange et bordeaux, semé de flammèches dorées sur le dos et les plats,

grande composition mosaïquée au centre des plats en box orange, bordeaux, corail et rouge,

doublures et gardes de velours rouge encadrées d’un listel de box corail, tranches dorées sur

témoins, couverture et dos conservés, chemise en demi-maroquin noir à rabats, étui

(Paul

Bonet, 1970).

Deuxième édition, corrigée, de la traduction par Zdislas Milner.

Tirage limité à 275 exemplaires : un des 235 sur papier du Marais au filigrane

Góngora

dessiné

par l’artiste (nº 152).

41 eaux-fortes et aquatintes au sucre de Pablo Picasso : 20 portraits, 20 poèmes dans

des encadrements historiés et le nom de l’auteur gravé à pleine page.

“Voilà bien un livre dont l’évidence devrait s’imposer d’elle-même […]. Il réunit vingt

sonnets de Luis de Góngora y Argote (1561-1627), l’un des plus importants, sinon le plus

importants des poètes du Siècle d’or espagnol. La traduction en français […] y accompagne

leur transcription en espagnol de la main de Picasso, qui les a illustrés du portrait de l’auteur

suivi de dix-neuf portraits féminins. Les transcriptions de Picasso sont ornées de remarques.

Quant aux portraits, à l’aquatinte au sucre et à la pointe sèche, l’artiste y manifeste avec une

suprême aisance son talent de graveur. Chaque sonnet étant traité de la même manière, en

deux pages typographiques (titre et texte) et deux pages gravées, le dispositif de ce livre de

grand format est simple. La beauté des planches et la densité des poèmes en castillan dans

l’écriture incisive de Picasso en font l’un des plus beaux livres de peintres de l’artiste. […]

Pour ce premier grand livre « espagnol », consacré à un poète qui saisissait la moindre occasion,

grave ou futile, de ciseler un sonnet, Picasso a réussi à faire de ces

Vingt poèmes

si divers,

amoureux, héroïques, burlesques et funèbres, un monument qui est tout le contraire d’un

tombeau. Une vitalité souveraine l’anime.” (Antoine Coron).

Imposante reliure décorée et mosaïquée de Paul Bonet exécutée en avril 1970.

C’est l’une des dernières reliures dessinées par Paul Bonet, décédé en mars 1971, qui en exécuta

six sur les

Vingt poèmes

de Luis de Góngora.

(Coron,

De Goya à Max Ernst,

2018, nº 60.- Goeppert-Cramer, nº 51 : “Picasso partageait

l’admiration de ses contemporains pour la peinture de Greco et la poésie de Góngora. Ayant

connu, cette même année, l’esthétique de l’écriture à propos du 

Chant des morts

, écrit à la

main par Reverdy, il copia le texte espagnol des 20 sonnets choisis par Milner et les orna

d’abondantes remarques. [...] Chaque poème est précédé d’une gravure pleine page.”-

Carnets

Paul Bonet,

nº 1668.)

15 000 / 20 000