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AUDIARD (Michel).
Opération Léontine
ou Faut pas prendre les
enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages.
Paris, Gaumont
international. Sans date
[1968].
Reproduction d’un dactylogramme in-4 de 153 pages, dos
spirale.
Découpage technique.
Exemplaire de travail de Michel Audiard, offrant des ajouts et
corrections autographes.
Premier long métrage réalisé par Michel Audiard. La comédie
fut tournée en 1968, en pleine tourmente estudiantine. Bernard
Blier, Marlène Jobert et Françoise Rosay assurèrent les rôles
principaux. Présentée en avant-première à Deauville le 17 août
1968 en présence de Jean Gabin, Michel Audiard en profita
pour publier une critique de son propre film dans
France-Soir
:
“C’est le meilleur film de l’année, s’exclamait Jean Gabin qui
va au cinéma une fois tous les dix ans. Mais comme il lâche
un compliment tous les vingt ans, c’est quand même un avis
sérieux. De toute façon, pour faire parler d’un film à Deauville
au mois d’août, il faut de l’optimisme et de la santé. D’habitude,
on parle cheval exclusivement.”
Ce n’est pas tant la mauvaise foi de Michel Audiard qui fut à
l’origine du succès du film, mais une conférence de presse du
général de Gaulle revenant sur les événements de mai 1968
avec la formule ”Grâce à l’espèce d’illusion qui était répandue
chez beaucoup que les canards sauvages étaient des enfants
du bon Dieu”.
300 / 400
€
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AUDIARD (Michel), François BOYER et Gilles GRANGIER.
Fin de journée
(titre provisoire).
Paris,
Gaumont international,
sans date
[1968]
.
Reproduction d’un dactylogramme de 167
pages, dos à spirales.
Découpage technique, complet de la feuille de service
contrecollée sur la couverture. Exemplaire de travail du fils
de Michel Audiard, François, à l’évidence membre de l’équipe
technique. Il comporte des ratures et des croquis.
Cette adaptation d’un roman de Roger Vrigny sortit en salle
le
28 mars 1969. Jean Gabin joua le rôle principal d’un industriel
spécialisé dans l’aérospatial.
Son titre définitif,
Sous le signe du taureau
, sans lien apparent
avec l’histoire, est le fruit du hasard : le dialoguiste, le réalisateur
et l’interprète principal étaient du même signe astrologique.
On joint 3 autres documents préparatoires pour le même film :
- Fin de journée
. 4 septembre 1968. Ronéotype de 59 pages.
Fragment du découpage technique.
-
Ensemble de documents.
Sans lieu ni date [1968].
41 pages
in-4 dactylographiées, 1 page manuscrite.
L’ensemble comprend la continuité dialoguée du film, un
synopsis court, un plus long ainsi qu’une lettre autographe
d’accompagnement signée Henriette Jelinek.
-
Découpage technique.
Ronéotype de 115 pages, en feuilles.
Les pages 1 et 2 manquent.
200 / 300
€
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