Background Image
Previous Page  111 / 234 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 111 / 234 Next Page
Page Background

110

170

AUDIARD (Michel).

Opération Léontine

ou Faut pas prendre les

enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages.

Paris, Gaumont

international. Sans date

[1968].

Reproduction d’un dactylogramme in-4 de 153 pages, dos

spirale.

Découpage technique.

Exemplaire de travail de Michel Audiard, offrant des ajouts et

corrections autographes.

Premier long métrage réalisé par Michel Audiard. La comédie

fut tournée en 1968, en pleine tourmente estudiantine. Bernard

Blier, Marlène Jobert et Françoise Rosay assurèrent les rôles

principaux. Présentée en avant-première à Deauville le 17 août

1968 en présence de Jean Gabin, Michel Audiard en profita

pour publier une critique de son propre film dans

France-Soir

:

“C’est le meilleur film de l’année, s’exclamait Jean Gabin qui

va au cinéma une fois tous les dix ans. Mais comme il lâche

un compliment tous les vingt ans, c’est quand même un avis

sérieux. De toute façon, pour faire parler d’un film à Deauville

au mois d’août, il faut de l’optimisme et de la santé. D’habitude,

on parle cheval exclusivement.”

Ce n’est pas tant la mauvaise foi de Michel Audiard qui fut à

l’origine du succès du film, mais une conférence de presse du

général de Gaulle revenant sur les événements de mai 1968

avec la formule ”Grâce à l’espèce d’illusion qui était répandue

chez beaucoup que les canards sauvages étaient des enfants

du bon Dieu”.

300 / 400

171

AUDIARD (Michel), François BOYER et Gilles GRANGIER.

Fin de journée

(titre provisoire).

Paris,

Gaumont international,

sans date

[1968]

.

Reproduction d’un dactylogramme de 167

pages, dos à spirales.

Découpage technique, complet de la feuille de service

contrecollée sur la couverture. Exemplaire de travail du fils

de Michel Audiard, François, à l’évidence membre de l’équipe

technique. Il comporte des ratures et des croquis.

Cette adaptation d’un roman de Roger Vrigny sortit en salle

le

28 mars 1969. Jean Gabin joua le rôle principal d’un industriel

spécialisé dans l’aérospatial.

Son titre définitif,

Sous le signe du taureau

, sans lien apparent

avec l’histoire, est le fruit du hasard : le dialoguiste, le réalisateur

et l’interprète principal étaient du même signe astrologique.

On joint 3 autres documents préparatoires pour le même film :

- Fin de journée

. 4 septembre 1968. Ronéotype de 59 pages.

Fragment du découpage technique.

-

Ensemble de documents.

Sans lieu ni date [1968].

41 pages

in-4 dactylographiées, 1 page manuscrite.

L’ensemble comprend la continuité dialoguée du film, un

synopsis court, un plus long ainsi qu’une lettre autographe

d’accompagnement signée Henriette Jelinek.

-

Découpage technique.

Ronéotype de 115 pages, en feuilles.

Les pages 1 et 2 manquent.

200 / 300

170

171