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AUDIARD (Michel).
Giono.
Sans lieu ni date
[1980].
Manuscrit autographe de 3 feuillets in-4.
Ebauches autographes d’un article paru dans le
Matin de Paris
, à
l’été 1980.
L’une porte en titre :
Le Tombeau de Giono ou le cauchemar
de Pagnol.
“
Si Giono était mort en XX, il ne resterait de lui qu’une œuvre
lyrique, en somme assez emmerdante, virgilienne, cerné
dans le cadre mesquin du régionalisme. Une sorte de Ramuz
provençal. Tout change à partir du cycle du Hussard. Le
folklore vole en morceaux, Virgile fait place à Stendhal, et fera
bientôt place à Giono
(...)
... déjà à la parution d’Angelo il ne faisait aucun doute que
Giono restera. Desquels peut-on dire cela ? Proust et Céline,
bien sûr. Mais après ?
Gide et Romain Rolland sont bien morts. Malraux ne vaut
guère mieux. Sartre sent déjà le moisi. Alors ?
”
On joint les brouillons de deux autres articles :
-
René Fallet.
Sans lieu ni date [été 1980]. Manuscrit
autographe d'1 page in-4.
Ebauche d’un article paru dans le
Matin de Paris
à propos de la
publication du roman la
Soupe aux choux.
Il diffère largement
de la version publiée. René Fallet comptait parmi les amis les
plus proches de Michel Audiard.
“Que Fallet soit un maître-conteur ce n’est pas une découverte,
que ses dialogues ruraux seraient les plus juteux depuis
ceux du Brulebois de Marcel Aymé nous le savions dès au
lendemain des “Vieux de la vieille”, bon, alors qu’est-ce qui
vous surprend dans ce livre ?”
-
«Une jeunesse» qui promet.
Sans lieu ni date. Manuscrit
autographe de 2 pages in-4.
Critique du roman de Patrick Modiano
Une jeunesse
publié en
février 1981.
“
Si j’étais musicien et pourquoi pas – pianiste de genre, par
exemple –
(...)
je jouerais des airs de Patrick Modiano. Voilà.
Il n’est pas de musique plus typiquement française que celle
de ce géant...
”
Les pages autographes donnent le début de l’article. Le reste
est en photocopie.
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