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DIDOT (Jules).

Livre pour un petit garçon bien sage,

imprimé par Jules

Didot aîné, en trente caractères ; depuis les plus gros et les plus simples,

jusqu’aux plus petits et aux plus compliqués, orné de douze estampes

coloriées par Mr et Me Colin, et Mr Aubry, et d’une grande quantité de

politypages. Ouvrage spécialement consacré à perfectionner les enfants

dans la lecture, et à leur inspirer le goût du dessin.

Paris, Nepveu, 1824.

In-12 oblong [165 x 251 mm] de (3) ff., (1) p., 79 pp., 12 planches hors

texte : cartonnage de papier rose à la Bradel, premier plat illustré d’une

composition gravée imprimée en noir

(reliure de l’éditeur).

Unique édition de cet album typographique illustré à l’usage

des enfants.

Elle est illustrée de 10 lithographies hors texte par Colin et Aubry, coloriées

et gommées à l’époque.

Un livre-spécimen de Jules Didot.

Ce spécimen de caractères se voulait en même temps un livre de lecture

pour “habituer les enfants à lire toutes sortes de caractères, depuis le

romain et l’italique... jusqu’aux caractères d’écriture, en anglaise, en ronde

et en gothique.” La même année, Didot en imprima une version modifiée

à l’usage des filles.

Jules Didot (1794-1871) est l’oublié de l’illustre famille d’imprimeurs,

“malgré son génie inventif trop peu connu et un côté fantaisiste, parfois

à l’excès comme le dit André Jammes. En effet, Jules Didot a eu une

maladie neurologique lui faisant terminer sa vie en hôpital psychiatrique,

renié en quelque sorte par « la famille ». Fils de Pierre Didot (et neveu de

Firmin, celui du point didot), Jules reprit en 1819 l’atelier paternel dont il

s’occupa jusque 1825. Il part alors à Bruxelles pour quelques années avant

de revenir s’installer à la limite de Paris (aujourd’hui près de Denfert-

Rochereau) où il imprimera de nombreux livres et grava des caractères

dont il publie en 1842 son

Spécimen de la nouvelle fonderie de Jules Didot

l’ainé

” (Jacques André).