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NOSTRADAMUS (Michel de Nostredame, dit).

Les Vrayes Centuries de M

e

Michel

Nostradamus.

Où se void representé tout ce qui s’est passé, tant en France, Espagne, Italie,

Alemagne, Angleterre, qu’autres parties du monde. Reveuës & corrigées suyvant les premieres

editions imprimées en Avignon en l’an 1556 & à Lyon en l’an 1558 avec la vie de l’autheur.

Rouen, Jacques Cailloué, Jean Vinet et Jacques Besongne, 1649.

In-8 [168 x 108 mm] de 8 pp., 208 pp. mal chiffrées 98 sans manque : vélin souple, dessin à la

plume sur le premier plat

(reliure de l’époque).

Première édition rouennaise, fort recherchée.

Elle est ornée sur le titre d’un bois gravé figurant la

Sphère mesurée au compas

.

Elle a été souvent réimprimée au XVII

e

siècle en Hollande et à Paris, puis trois fois à Genève

au XX

e

siècle. En partie fondée sur une édition lyonnaise de 1558 (aujourd’hui disparue), elle

renferme la vie de l’auteur par Chavigny ainsi que les prédictions de Vincent Sève en 58 sixains.

Portrait de Nostradamus dessiné à l’époque à l’encre sur le premier plat de la

reliure.

Signature ancienne sur le titre ; “Th. [ou Ch ?] Lemery.”

Papier bruni par endroits, quelques piqûres et premier cahier légèrement déboîté.

(Dorbon,

Bibliotheca esoterica,

1940, n° 3272.- Chomarat,

Bibliographie Nostradamus,

1989,

n° 202.- Édition non citée par Caillet.)

1 500 / 2 000

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BALZAC (Louis Guez de).

Les Œuvres diverses.

Augmentées en cette edition, de plusieurs

pièces nouvelles.

Leyde, Elzevier, 1651.

In-16 [125 x 72 mm] de (8) ff., 389 pp., (1) f. blanc : veau fauve marbré, dos à nerfs orné, pièce

de titre de maroquin rouge, filet à froid encadrant les plats, inscription “Le M

is

d’Estampes”

en lettres dorées sur le premier plat et étiquette de papier portant “M

de

Geoffrin” en dessous,

roulette dorée sur les coupes et en bordure intérieure, tranches rouges

(reliure du XVIII

e

siècle).

Édition mise en œuvre par les Elzevier ; elle renferme notamment

Le Barbon.

Après publication, Balzac adressa une lettre aux éditeurs hollandais pour leur signifier le plaisir

qu’il avait à figurer au catalogue de leur maison en compagnie d'écrivains aussi prestigieux que

Cicéron ou Salluste.

Précieux exemplaire de Mme Geoffrin, puis de son gendre le marquis d’Étampes.

Le salon de Mme Geoffrin (1699-1777) rassemblait en son hôtel de la rue Saint-Honoré les

Encyclopédistes, artistes et grands esprits de son temps. Fort riche, elle donna 100 000 écus à

Diderot pour sauver l’

Encyclopédie

. Vers la fin de sa vie, sa fille, la marquise d’Étampes, ferma

la porte du “bureau d’esprit” aux Encyclopédistes.

Comme à son habitude, la reliure porte l’ex-libris manuscrit de Mme Geoffrin sur un papillon

collé sur le premier plat. Son gendre a apposé son nom en lettres dorées en tête.

Une pièce de veau a été ajoutée sous la pièce de titre au dos ; l’exemplaire devait sans doute

porter une tomaison à l’origine.

(Willems, n° 688.- Tchemerzine I, p. 426.- Beugnot,

Guez de Balzac. Bibliographie,

2001 :

on fait état par erreur d’un frontispice qui ne se trouve que dans les réimpressions de 1658 et

1664.)

2 000 / 3 000