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115 CHAUVET (Jules Adolphe). Recueil de vues de Paris dessinées par J. Chauvet de 1876 à [1890]. Collection de

M. Destailleur. 2 volumes in-folio, maroquin vert à long grain, large bordure dorée, dos orné, dentelle intérieure,

tranches dorées (

R. Petit

).

30 000/40 000

S

UPERBE RECUEIL DE

195

DESSINS ORIGINAUX DE

J

ULES

C

HAUVET

,

CONSTITUANT UN PANORAMA PARISIEN INÉDIT D

UN GRAND

CHARME ET DU PLUS GRAND INTÉRÊT DOCUMENTAIRE

.

Les dessins ont été soigneusement classés par arrondissement et reliés en deux volumes ; le premier couvre les

arrondissements 1 à 5 et comprend 111 dessins et 2 gravures ; le second couvre les arrondissements 6 à 20 et contient

84 dessins et 2 gravures.

Les dessins sur papier de diverses couleurs et aux encres variées, souvent avec rehauts de blanc, sont montés sous

marie-louise. Ils sont très précisément situés, légendés, datés, et signés.

Le recueil montre l’aspect de nombreuses maisons anciennes aux façades parfois délabrées mais vivantes, couvertes de

larges enseignes peintes. La précision architecturale des maisons contraste avec les personnages plus vivement brossés

qui animent les rues.

Jules Adolphe CHAUVET, né en 1828, élève de Cicéri, est célèbre pour ses vues de Paris et de la Banlieue. Il illustra

divers exemplaires uniques pour de grands bibliophiles.

Comme l’indique le titre manuscrit qui débute cet ensemble, ces dessins proviennent de la collection de l’architecte et

célèbre collectionneur Hippolyte Destailleur. Les dessins ont figuré au catalogue de vente de ses livres et estampes sur

Paris (1894, n°225), puis, après reliure en 1901 (n°129).

Le Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale et le Musée Carnavalet ont acquis avant la vente la majeure partie

de la collection des vues de Paris, réunie par Destailleur et par Alexandre Le Souël, autre amateur célèbre, (quelque 1

400, aujourd’hui numérisées). Le recueil que nous présentons est certainement tout ce qui subsiste aujourd’hui en mains

privées de ce fabuleux ensemble.

Dans les arrondissements périphériques (5

e

, 14

e

, 16

e

, 18

e

, 20

e

, etc.), on découvre l’aspect du Paris de la fin du XIX

e

siècle,

villageois et parfois encore rural, ses terrains vagues qui seront livrés sous peu aux bâtisseurs, et les maisons expropriées

qui seront démolies pour faire place à de grandes artères ou à des bâtiments nouveaux (le Sacré-Cœur, par exemple).

P

ASSIONNANT RECUEIL

.

L’avenue d’Eylau