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5 ALLAIS (Alphonse) écrivain et journaliste français (1854-1905). Manuscrit autographe signé (sans lieu ni date),
5 pages in-8, ratures et corrections.
200/300
€
Amusant petit texte intitulé « La vie drôle- Le sens de l’orientation » relatant la visite d’Allais avec le peintre américain
Henry Katt chez un ami en Touraine dont ils ignorent l’adresse :
« … un lacis inextricable de petites rues pittoresques, je n’en disconviens pas, mais au plus haut point labyrintheuses.
La merveille était que ce damné Henry Katt se dirigeait, par ce dédale, avec l’aisance et la désinvolture qu’il aurait
mises à se balader dans Boston… J’étais agacé par l’irritante énigme… ».
Cette nouvelle parut dans le supplément illustré du Progrès de Lyon le 26 juin 1902 mais la clé de l’énigme est ajoutée
à la fin.
6 ANNUNZIO (Gabriele d’) écrivain italien (1863-1938). Photo signée et datée 1912 format in-4 ; joint lettre
autographe signée à « Mon cher Schürmann, Milan 27 novembre 1897, 1 page in-4.
400/500
€
1) Belle photo le représentant en buste de profil.
2) Lettre à José Schürmann : « Etes vous heureux, maintenant entre les bras de la chère petite femme dont vous m’avez
chanté les louanges plusieurs fois ?... ».
7 APOLLINAIRE (Guillaume) poète et écrivain français (1880-1918). Manuscrit autographe signé, la signature a été
légèrement barrée par l’auteur, (sans lieu ni date circa 1916), 6 pages in-4, ratures et corrections. Les pages sont
numérotées de 167 à 172.
3 000/3 500
€
Très important document : Il s’agit des six premières pages du conte «
Apothéose
» faisant partie du recueil « Le poète
assassiné » paru en 1916. On a joint les pages de l’édition correspondantes à ce passage.
Apollinaire, dans ce manuscrit, a rayé plusieurs phrases, changé quelques expressions. A la place de l’épitaphe de
l’édition sur la tombe de Croniamantal, Apollinaire avait écrit ce poème d’une page in-8 qui n’a pas été repris :
« Ses lèvres sont entrouvertes/ le soleil/ se glisse sur la tombe/ Ses lèvres sont entrouvertes/ Son visage est calme et l’on pense
qu’il fait des rêves/ Quiets et doux/ Très doux/ Je me souviens d’avoir rêvé/ Que l’on vivait autour/ D’un grand pommier
d’amour/Par de doux jours pareils aux nuit de lune/ Et l’on passait le temps à caresser des chats/ Tandis que des filles brunes/
Cueillaient les pommes une à une/ Pour les donner aux chats/ Ses lèvres sont entrouvertes/ Ce matin la tombe est tiède/ les
oiseaux chantent et les hommes travaillent déjà/ Marchez sur la pointe des pieds/ Pour ne pas troubler le bon sommeil… ».
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