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CHARAS

(Moyse).

PHARMACOPÉE

ROYALE

GALÉNIQUE ET CHYMIQUE. Nouvelle édition, revue

corrigée & très considérablement augmentée par M. L. M. …

Avec les formules Latines & Françoises ; le tarif des

médicaments, & un traité extrêmement curieux sur les eaux

minérales.

LYON, les Frères BRUYSET, 1753.

Deux tomes

réunis en un volume, in-4, de : frontispice, XVI pp., 440 pp.,

VIII pp., de la p. 443 à 876, 5 planches, 2 planches en

photocopie, 72 pp. (pp. 71-72 en photocopie), pleine reliure de

l’époque en veau. Dos à 5 nerfs orné et doré portant une pièce

de titre en maroquin rouge. Reliure avec quelques accidents sur

les coiffes, les mors voisins, les coins, trace d’écriture sur les

plats, dorures fanées. Exercice d’écriture au dos du frontispice

et du titre, quelques salissures éparses, cerne de mouillure

angulaire sur les derniers feuillets.

400/600

Le “traité abrégé des eaux minérales de France” est en première

édition.

La pratique du médecin Moyse Charas est encore empreinte du

poids des connaissances du Moyen Âge et d’un peu d’alchimie.

Sa pharmacopée est le fruit de ses leçons données à Paris et de ses

études. Elle connut un grand succès, fut rééditée de nombreuses

fois et a été traduite dans toutes les langues de l’Europe, et même

en chinois pour la commodité de l’Empereur.

On y trouve la description de nombreuses préparations, recettes de

remèdes et autres panacées universelles. Charas nous explique

aussi les capacités différentes de l’eau forte, et de l’eau régale.

Cette édition a été largement augmentée par Louis-Guillaume

Le Monnie.

Exemplaire modeste.

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CHARAS (Moyse).

THERIAQUE D’ANDROMACHUS. Histoire

naturelle des animaux, des plantes et des minéraux qui entrent dans la

composition de la Thériaque d’Andromachus…Avec les réformations

& les observations de l’auteur, tant sur l’élection, & sur la préparation,

que sur le dernier mélange de tous les ingrédients de cette grande

composition. PAR

IS, Olivier de VARENNES, 1668.

Un volume, in-12,

de : frontispice, (24) pp., 310 pp., (9) pp., pleine reliure ancienne en

veau brun. Dos à 4 nerfs orné et doré portant le titre manuscrit. Reliure

fanée avec des accidents aux coiffes, au mors, coins usés, manque

marginal pp. 95-96 sans atteinte au texte, ex-libris manuscrit sur la page

de titre.

300/500

Édition originale ornée d’une superbe page de titre gravée, illustrée d’un

castor et de vipères. Moyse Charas, “savant apothicaire”, ouvrit une officine

à l’enseigne “Aux vipères d’or” dans le faubourg Saint Germain à Paris

avant d’être nommé par Antoine d’Aquin en 1671 comme sous-

démonstrateur de chimie au Jardin du Roy.

Célèbre traité dans lequel l’auteur indique les 65 ingrédients composant

cette thériaque (plantes magiques) tirés eux-mêmes de 19 substances. La

thériaque, l’une des compositions les plus complexes que la pharmacie ait

connues et dont l’origine remonte à plus de vingt siècles, jouissait au moyen

âge d’une renommée universelle comme panacée que l’on appliquait à

toutes sortes de maladies. La thériaque originelle est celle d’Andromaque,

médecin de Néron.

Exemplaire portant la signature de Grillot de Givry.

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