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Le premier traité est généralement attribué à Thomas Vaughan, qui a écrit sous le pseudonyme d’Eugenius Philalèthe. Le second, intitulé

“Commentatio de pharmaco catholico” est attribué à Johannes de Monte-Snyder.

“Ouvrage devenu introuvable et qui renferme intégralement la doctrine secrète des frères de la Rose-Croix… Il est vraisemblable que l’abbé

Sepher tenait pour auteur du Chymica Vannus le Philalèthe…” (Catalogue de l’abbé Sepher).

“Très mystérieux ouvrage d’alchimie et de philosophie mystique publié en mai 1666 par les frères de la Rose-Croix : il est singulier de

texte et de figures et se trouve difficilement en librairie…” indique Gaïta, 891.

Fergusson II, 246 - Caillet, 2362.

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[CHYMICA

VANNUS].

RECONDITORIUM

AC

RECLUSORIUM OPULENTIÆ SAPIENTIÆQUE NUMINIS

MUNDI MAGNI, cui deditur in titulum Chymica Vannus, obtenta

quidem & erecta auspice mortale coepto ; sed inventa proauthoribus

immortalibus adeptis, quibus conclusum est, sancitum & decretum,

ut anno hoc per mysteriarcham mercurium, velut viocurium, seu

medicurium… SUIVI DE : COMMENTATIO DE PHARMACO

CATHOLICO ; quomodo nimirum istud in tribus illis naturæ regnis,

mineralium, animalium ac vegetabilium, reperiendum : atque exinde

consiciendum, per excellentissimum universale menstruum, vi

pollens recludendi occludendique, tum metallum quodlibet, in

priman sui materiam, reducendi…

AMSTERDAM, J. WAESBERGE

& E. WEYERSTRAET, 1666.

Un volume, in-4, de 392 pp. (pour 292),

(1) f., 76 pp., (1) f., (1) f. bl., pleine reliure de l’époque en vélin

rigide. Dos à 4 nerfs portant une pièce de titre en maroquin rouge,

tranches jaspées de rouge. Un cahier (Y) au papier bruni, petite

salissure marginale sur les 5 derniers feuillets, petit manque angulaire

dans la marge des pp. 13-14.

1 000/2 000

13 belles planches symboliques hors texte, dont une imprimée en rouge,

quelques figures dans le texte.

Au verso du dernier feuillet une gravure rosicrucienne alchimique

dessinée en rouge avec sa devise manuscrite.

“Rarissimes traités alchimiques rosicrusiens” indique Alain Marchiset

sur son blog.

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