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Mercredi 26 février 2020
MATHIAS & OGER - BLANCHET
447. SCHNITZLER Heinrich
[Hinterbrühl, Basse-Autriche, 1902 - Vienne, 1982], acteur et réalisateur autrichien, fils d’Arthur Schnitzler.
Ensemble de 2 lettres signées :
Lettre de son fils Heinrich, à la mort de son père [Arthur SCHNITZLER [Vienne, 1862 - id., 1931], écrivain et médecin autrichien.] «
Wien,
31 März 1964
» ; 1 page in-8, en allemand.
— «
Herzlichen Dank für die libenswürdige und prompte Beantwortung meiner Anfrage. Ueber die reiche Tätigkeit Ihres verstorbenen Herrn
Bruders war ich so ziemlivh informiert (das Einzige was mir neu war , betraf Ihre Mitteilung, dass er sich auch als Dramatiker betätigte). Ich
besitze auch noch sein Buch “Ursprung der Tragödie” mit seiner handschriftlichen Widmung an meinen Vater. Ich erinnere mich auch noch
recht gut an ihn, da er ja öfters zu uns zu Besuch kam. Ich habe es aufrichtig bedauert,Ihren Zeilen entnehmen zu müssen, class er niht mehr
unter den Lebenden weilt. Mit nochmaligem Dank für Ihre Freindlichkeit und den besent Empfehlungen. »
—« Gestatten Sie, dass ich mich mit einer Anfrage an Sie wende, deren Beantwortung Ihnen gewiss keine Mühe bereiten wird. Ich bin
zur Zeit mit den Vorarbeiten zur Herausgabe des Briefwechseels zwischen Hugo von Hofmannsthal und meinem Vater, Arthur Schnitzler,
beschäftugt, deer im Herbst im S.Fischer Verlag, Frankfurt am Mai n, erscheinen wird. In den Anmerkungen zu diesem Briefwechsel,, müssen
natürlih zahlereiche, Personen, die von den beiden Briefschreibern erwähnt werden, identifiziert werden, wobei jeweils die Lebensdaten
angegeben werden sollen. Unter diesenn Personen Befindet sis auch Ihr Herr Bruder, Alfred Winterstein. Sein Geburtsjahr — 1885 —
konnte ohne Schwierigkeiten festgestellt werden, aber es war mir bisher nicht möglich herauszufinden, ob er noch am Leben ist oder, falls
dies bedauerlicher Weise nicht der Fall sein sollte, wann er gestorben sein mag ? Es wäre sehr liebenswürdig von Ihnen, sehr verehrter Herr
Minister, wenn Sie mir diese Frage freundlischst beantworten wollten und ich danke Ihenen im voraus für Ihre Hilfe in dieser Sache.
100 / 150
€
448. SIMON René
[Saint-Savine, 1898 - Paris, 1971], acteur français.
Ensemble de 5 lettres et 1 carte autographes signées, adressées à Charles ou Nadine Martinelli. Sans date ; formats in-4° et in-8°. Demandes
de rendez-vous, lettre de félicitations à Charles dans le rôle de César.
40 / 50
€
449. SOULT Nicolas Jean de Dieu, duc de Dalmatie
[Saint-Amans-la-Bastide, 1769 - id., 1851], maréchal de France.
Pièce signée «
duc de dalmatie
». Paris 23 juin 1837 ; 3 pages in-4°. Bail pour un appartement.
20 / 30
€
450. STAËL Nicolas de
[Saint-Pétersbourg, 1914 - Antibes, 1955], peintre français d’origine russe.
Rare correspondance de 4 lettres autographes signées, adressées à un libraire (M. Lambert). 11 pages in-4°
— Lettre autographe signée. Sans date ; 2 pages in-4°.
«
Très cher libraire, absolument impensable notre histoire de scrupules mais que voulez-vous le monde est ainsi fait qu’on n’en finit jamais
avec les surprises. Merci.
Trouvez moi ce bouquin. Envoyez moi ce fric s’il vous gêne pour que je vous le renvoi quand vous aurez le livre mais vous êtes fichu de ne
pas avoir le livre sans fric de moi.
Du protocole, Goldsmith, j’en veux bien, mais trouvez moi ce bouquin, nom de Dieu.
Vous n’allez pas tout de même nous vexer parce que c’est difficile à dénicher. Alors quoi ?
Faites comme bon vous semble. Vous pouvez m’écrire directement à Antibes.
[…]
Maintenant si vous poirotez encore un mois pour ravoir
cet argent je ne vois pas pourquoi vous me le proposez aujourd’hui. Je vous veux bien comme banquier, mais pour le livre pas autrement.
Cordialement. Staël.
»
— Lettre autographe signée, adressée à M. Lambert. Sans date ; 3 pages in-4°. «
Vous êtes des enfants dans cette histoire de livres. Souscrire
un livre veut dire qu’on s’engage à en acheter une fois le livre fait et pas autre chose. À mon humble avis vous n’obtiendrez jamais de Jacques
Dubarry un versement quel qu’il soit surtout d’une ordre aussi ridicule que deux cent cinquante mille francs pour un livre qui nous en coûtera
dix fois plus à faire avant d’avoir fait le livre. Il se peut que je me trompe mais pourquoi diable, voulez vous qu’il vous croit avoir besoin de
cette somme alors que vous êtes prêts à la décupler ? Ceci dit pour Rosenberg non seulement vous n’aurez aucune réponse mais un homme
qui vend pour des sommes énormes de tableaux d’un peintre sans autre publicité que son propre nom ajouté à celui du peintre prendra
votre histoire pour une injure à sa réputation et aussi à la réputation du peintre. Cela, c’est sûr. Alors comment voulez-vous que je vous aide
? Je n’en sais rien mon vieux. Si Falaise ne dispose pas de capitaux ou de crédit bancaire, vous n’arriverez à rien, cela me paraît évident. Si
vous voulez le nom de Jacques Dubourg au crédit de l’édition, cela me parait facile mais si vous comptez sur mon argent pour démarrer vous
n’avez aucune chance, il sentira immédiatement que quelque chose dans votre organisation boutique ne marche pas.
»
— Lettre autographe signée, adressée à M. Lambert. Sans date ; 1 page in-4°. «
Je fais suivre votre lettre d’affaires à Jacques Dubourg. Ce
n’est pas mes opinions, j’espère que cela ira tout seul. Qui sait ! Il est naturel que vous preniez sur vous la responsabilité du texte, si tout cela
se fait. Quant aux paroles nuisibles, je ne pige pas encore très bien. Il faut du temps.
»
— Lettre autographe signée, adressée à M. Lambert. Sans date ; 5 pages in-4°. «
Bon alors c’est facile. Je ne sais si c’est moi qui ai mal compris
ou vous qui vous êtes mal exprimé. L’achat de livres à la parution ferme par Jacques Dubourg, considérez que c’est fait. Ceci dit je suis prêt à
vous voir quand vous voudrez mais il serait plus profitable et pour vous et pour moi et pour le livre que le travail soit le plus avancé possible.
Quel format avez-vous adopté ? Faites vous du noir parfois hors des couleurs ? Un tableau sur le plan absolu est fait d’une certaine couleur,
d’un certain ton qui par rapport à la dimension de sa sonorité doit être d’une telle précision, d’une telle justesse, d’un volume si exact qu’il
est absurde de vouloir le reproduire en couleur. Les seules reproductions valables sur le plan simplement d’art seraient des photographies en
noir colorées à l’encre d’imprimerie par le peintre qui fit le tableau ou bien il faudrait peindre à l’encre sur du papier couché et dans le format
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