successivement la marque des éditions Fontaine de Max Pol Fouchet (1945-‐1947), Robert
Marin (1948-‐1949), Editions Premières (1950-‐1951) ou Flammarion (1964-‐1975). Sa
collection fut poursuivie après sa mort jusqu’en 1992.
7. CHAR (René).
Le Marteau sans maître
. Paris, Editions Surréalistes, 1934
.
In-‐12 broché (19 x
14 cm) de 144-‐(2) pp., couverture jaune imprimée, non coupé, infimes rousseurs éparses.
1.800 €
Edition originale. Un des 500 exemplaires du tirage ordinaire, non numérotés.
Le recueil reprend
Artine
et
L'Action de la justice est éteinte,
en y ajoutant
Poèmes militants
et
Abondance viendra
.
« La traversée du surréalisme par René Char couvre une période de cinq ans, dans laquelle
s'inscrit en grande partie l'écriture du
Marteau sans maître
. En grande partie mais pas
complètement, puisque la deuxième édition d'
Arsenal
est déjà chez l'imprimeur à la fin de
1929. Quant à considérer les autres parties du recueil comme des textes surréalistes, le
regard que leur auteur jeta sur eux peu après, en rédigeant
Moulin premier
dont il écrit à
Gilbert Lély qu'il ne doit « rien vraiment rien à l'automatie » (Antoine Coron).
Précieux exemplaire de Mario Prassinos, avec 3 corrections manuscrites.
Envoi autographe signé de René Char :
A Jean Mario Prassinos cette vieille pierre à fusil. Très cordialement. René Char
.
Le peintre Mario Prassinos (1916-‐1985) rencontre les poètes surréalistes par l'intermédiaire
de sa jeune soeur Gisèle, âgé de 14 ans, dont les poèmes présentés par l'éditeur Henri
Parisot, ont enthousiasmé le groupe parisien. Après une première exposition personnelle
préfacée par René Char en 1938 à la galerie Billiet-‐Vorms, il s'éloigne à partir de 1939 du
surréalisme. Prassinos est bien connu des bibliophiles pour les maquettes qu'il a réalisées
pour les cartonnages de la NRF. Bien complet du prière d'insérer de Tristan Tzara, écrit dans
ce style provocant du surréalisme en prose.




