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14

19.

Jean-Émile LABOUREUR

. 3

carnets

de

notes

et

croquis

, [vers 1903-1907].

1 000/1 500

*

Sketch Book

(étiquette du papetier londonien Winsor & Newton), cart. toile bise (13 x 18 cm, 28 ff.) : plus de 60 croquis ou

dessins à la mine de plomb, au fusain, ou à la plume de petites dimensions ou en pleine page, [1903-1905] (qqs coupures de presse

collées, avec nomenclature par Sylvain Laboureur). Projets de gravures dont

La Descente du train de 5 h 30

pour la série

Street

Scenes

, une couverture pour la revue de Pittsburgh

The Index 

; des vignettes représentant des animaux, oiseaux ou personnages

historiques, dont une Sainte Cécile ; des projets d’ex-libris, quelques-uns nominatifs ; des croquis caricaturaux pour une suite de

8 ou 10 bois pour illustrer

Ubu Roi 

; un nu féminin, un paysage urbain... On lit aussi, sous la date de 1903, des titres d’œuvres

exposées au Salon d’automne et au Carnegie Institute (avec des prix), et une liste d’eaux-fortes datée d’août 1904 ; un projet de

justificatif de tirage de

Paysages de chemins de fer

, « suite de 10 eaux-fortes par J.E. Laboureur », et sa composition ; la composition

d’une série de

Boutiques

...

* Carnet américain (étiquette d’un papetier de Pittsburgh), cart. toile bise (15,2 x 23,2 cm, 28 ff. , avec nomenclature par Sylvain

Laboureur) : plus de 80 croquis ou dessins à la mine de plomb ou à la plume, quelques-uns au lavis ou à l’aquarelle, de petites

dimensions ou en pleine page, [1906-1907]. Projet de décoration d’une

Dining room

(frise et éléments décoratifs) ; oiseaux et

motifs floraux aquarellés ; série de caricatures anticléricales,

La Grande Perplexité de “Ces Messieurs”

 ; d’autres caricatures ; des

scènes de genre ; des projets de couvertures de livres... On lit aussi le détail d’un projet de

Paysages d’aujourd’hui

, suite de 6 ou 9

eaux-fortes d’après des études faites à New York, avec esquisses, ainsi que pour d’autres projets de séries :

Le Pesage et la Pelouse

,

Rues de Province

,

Boutiques

,

Toilettes

...

* 2 ff. de croquis dans un cahier à feuillets détachables (15,5 x 22 cm), dont une esquisse de « Tentation » faite à la Chapelle de

Prigny.

Reproduction page précédente

20.

Jean-Émile LABOUREUR

. Environ 135 L.A.S., 1908-1939, à la famille

C

outan

 ; environ 205 pages formats divers,

qqs en-têtes et vignettes, adresses ou enveloppes, qqs cachets de la censure militaire.

3 000/4 000

C

orrespondance

familiale

,

avec

4

lettres

illustrées

d’un dessin ou croquis. Écrites de Paris, « dans le Nord », Londres, Nantes,

Saint-Nazaire, Le Croisic, Kerfahler, Pénestin (Morbihan), etc., ces lettres sont adressées par Laboureur à

sa

sœur

Suzanne et à son

beau-frère l’architecte Étienne

C

outan

,

ou à leur fils Jean-Paul

C

outan

, et quelques-unes à sa nièce Françoise

C

outan

, en religion

Sœur Marie de Sainte-Claire. Nous ne pouvons donner ici qu’un rapide aperçu de cette riche correspondance.

Depuis Londres, Laboureur donne des instructions pour l’aménagement d’un atelier à Nantes, renvoyant à des revues anglaises

ou américaines pour des détails de décoration (29 décembre 1908). Installé définitivement à Paris, en 1912, Laboureur est « très

affairé, très bousculé. Expositions. Vernissages. Réunions. Banquets », à la suite de l’exposition des boursiers de voyage au

Grand Palais (1

er

mars 1912) ; il voit « le millionnaire Charles

S

tern

 », la danseuse

T

rouhanowa

, les

G

roult

(8 avril 1914)... Il est

affecté comme interprète dans une Commission franco-

anglaise à Nantes au début de la Guerre, et se montre

optimiste, curieux des opérations à Ypres, de l’aviation,

de la stratégie industrielle ; lieutenant, il s’ennuie un

peu, mais se félicite de son entourage : un capitaine au

courant de la peinture cubiste, un autre lieutenant qui

a étudié les mines d’Hérondas (14 juin 1915)... Il assiste

depuis les « premières loges » au début de l’offensive sur

la Somme : « nous pouvions voir la bataille à l’œil nu »

(12 juillet 1916), et cependant donne des instructions

pour l’envoi de gravures à l’éditeur

S

agot

(

Le Printemps

en Artois

,

Les Soldats à l’estaminet

, 13 août 1916) ; il est

assez tranquille pour pouvoir travailler  ; versé dans le

service auxiliaire, il demande et obtient des Beaux-arts

une mission aux armées, au printemps 1917...

Dès 1922-1923, son neveu Jean-Paul devient son

correspondant privilégié : il le charge de conseils et

de commissions (achats d’albums, de papiers neufs et

anciens ; finances), approuve son projet d’apprentissage

du métier de décorateur, fait des démarches relatives au

service militaire du jeune homme, lui trouve un emploi

dans un commerce d’estampes de l’éditeur Henri M.

P

etiet

, intervient plus tard auprès de Jean

P

aulhan

pour

faire publier un manuscrit de Jean-Paul à la N.R.F. Il

évoque l’exposition des Peintres Graveurs Indépendants

et son exposition personnelle à la Galerie Caumartin (26

mars 1929)... Jolie carte dessinée pour le jour de l’An

1933... Il est le premier lauréat du prix de la gravure [des

… / …