LIVRES ANCIENS
38
70.
PIRON (Alexis).
Œuvres.
Paris : N. B. Duchesne, 1758.
— 3 volumes in-12, frontispice, (4 ff.), 386 pp., 2 planches ;
(3 ff.), pp. 391-492, lxxxviij, 204 pp., 2 planches ; (2 ff.), pp. 210-592 mal chiffrées 584, 12 pp., (1 f.), 2 planches. Veau
marbré, dos lisse orné, armes dorées sur une pièce de maroquin vert en bas du dos, tranches rouges (
reliure de l’époque
).
300 / 400€
71.
PLATON.
Le Phedon de Platon traittant de l’immortalité de l’ame, présenté au Roy treschrestien Henri ij de ce nom, à
son retour d’Allemagne.
Paris : Sébastien Nyvelle, 1553.
— In-4, (4 ff.), 350 pp., (1 f.). Vélin rigide à recouvrement, dos
lisse (
reliure du XVII
e
siècle
).
600 / 800€
Cohen, 805.
Cette édition collective publiée du vivant de l’auteur, propose les principaux écrits dramatiques de Piron
ainsi que diverses pièces en vers.
Elle est très recherchée pour son illustration qui comprend un frontispice et 6 planches gravées par
Flipart et Sornique d’après Cochin fils. Le frontispice, particulièrement réussi, représente les 3 genres de
poésie lyrique qui s’enlacent.
EXEMPLAIRE AUX ARMES DE LOUIS LE PELLETIER, SEIGNEUR DE ROSAMBO (1747-1794),
président à mortier au parlement de Paris. Il épousa Marguerite de Lamoignon Malesherbes, fille du
ministre ; ils furent tous deux guillotinés le 22 mai 1794 (OHR, pl. 895).
Dos légèrement passés. Petits travaux de vers en marge des premiers feuillets du tome 1.
Provenance : Louis Le Pelletier, seigneur de Rosambo, avec ses armes en queue et son ex-libris.
Édition originale de la première traduction française intégrale du
Phédon
de Platon, entreprise par l’humaniste et professeur de grec
au Collège de France Loys Le Roy (1510?-1577).
Phédon
est une œuvre qui rapporte les derniers propos de Socrate
avant sa mort par le biais d’un dialogue avec deux contradicteurs
que sont Cébès et Simmias.
L’édition débute par une épître au roi et deux textes de Loys Le
Roy ; l’un est un discours intitulé
L’origine, progrès et perfection
de la philosophie de Platon d’Aristote,
l’autre donnant l’
Argument
du Phédon de Platon
. En plus du dialogue, on trouve à la suite :
le
dixiesme livre de la Republique, en ce qu’il parle de l’immortalité,
des loiers supplices eternelz ; Deux passages du mesme autheur à ce
propos, l’un du Phedre, l’autre du Gorgias ;
et
La remonstrance que
feit Cyrus Roy des Perses à ses enfans amys un peu auparavant que
rendre l’esprit, prise de l’huitiesme livre de son institution escritte par
Xenophon.
Exemplaire très bien conservé, si ce n’est une légère usure à la
coiffe de tête.