LIVRES ANCIENS
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51.
MARMONTEL (Jean-François).
Bélisaire.
Paris : Merlin, 1767
. — In-8, frontispice, (2 ff.), x, 340 pp., (2 ff.), 3
planches. Veau écailles, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos orné de 6 pièces de maroquin rouge, havane,
citron, et vert sombre, chacun fleuronné à l’exception du second portant le titre, roulette dorée intérieure, tranches
dorées (
reliure de l’époque
).
400 / 500€
52.
MARMONTEL (Jean-François).
Œuvres complettes.
Paris : Née de La Rochelle, 1787
. — 3 volumes in-12, portrait,
titre gravé, xij, 371 pp., 9 planches ; titre gravé, (2 ff.), 394 pp., (1 f. blanc), 9 planches ; titre gravé, (2 ff.), 328 pp.,
(2 ff.), 5 planches. Maroquin rouge, triple filet doré en encadrement, fleurons dorés aux angles et armes dorées
au centre sur les plats, dos lisse orné, roulette dorée intérieure, tranches dorées (
reliure de l’époque
).
400 / 500€
Réimpression au format in-12 de la belle édition in-8 de 1765
des contes moraux de Marmontel. Elle est illustrée d’un portrait
de l’auteur gravé par Auguste de Saint-Aubin d’après Cochin,
d’un titre gravé par Duclos d’après Gravelot, daté 1765 et répété
dans chaque volume, et de 23 planches gravées par Voyé, de
Longueil, Le Veau, Rousseau, Baquoy, Louis Le Grand, Pasquier
et Le Mire d’après Gravelot. Selon Cohen : “les figures de
Gravelot sont parmi les plus jolies que ce maître ait produit”
(Cohen, 687).
EXEMPLAIRE AUX ARMES DE JEAN LOUIS DE VIEFVILLE
DES ESSARTS (1744-1820), cousin germain de Camille
Desmoulins, député du Tiers-États en 1789 puis maire de Guise
en 1800 et baron d’Empire par décret du 15 mai 1813.
Exemplaire bien conservé. Tache d’encre sur le second plat du
premier volume. Dernier feuillet du premier volume doublé.
Quelques rares traces de mouillures éparses, plus prononcées à
l’angle supérieur des pages 135 à 138 dans le second volume.
Provenance : Jean Louis de Viefville des Essarts, avec ses armes
sur les plats.
Cohen, 688. - Tchémerzine, IV, p. 441.
Édition originale de ce roman dans lequel Marmontel raconte la loyauté, la bravoure et la déchéance de Bélisaire, l’un des
grands généraux byzantins du VI
e
siècle, et critique par ce biais le roi Louis XV.
“Ce livre (…) suscita des admirations et des colères. Catherine II en traduisit elle-même un chapitre. La Sorbonne condamna
l’ouvrage, suivie en cela par l’archevêque (monseigneur Christophe de Beaumont). Turgot, à cette occasion, publia un
pamphlet contre la Sorbonne” (Tchémerzine).
L’édition est illustrée en premier tirage d’un frontispice et de 3 planches gravés par Massard, Le Veau, Levasseur et
Masquelier d’après Gravelot.
Bel exemplaire sur grand papier, joliment relié à l’époque.
Petit manque angulaire au feuillet T
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