LIVRES ANCIENS
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34.
DU BELLAY (Joachim).
Les Œuvres francoises… Reveuës, de nouveau augmentees de plusieurs Poësies non encore
auparavant imprimees.
Rouen : George l’Oyselet, 1592.
— In-12, (12 ff.), 601 ff. mal foliotés 583, (1 f.). Veau fauve, filet
doré en bordure des plats, dos à nerfs orné, roulette dorée sur les chasses, tranches dorées (
reliure du XIX
e
siècle
).
600 / 800€
35.
[DUCLOS (Charles)].
Acajou et Zirphile. Conte.
Minutie
[Paris : Prault]
, 1744
. — In-4, frontispice, (4 ff.), 83 pp., 9
planches. Maroquin citron, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné à la grotesque, roulette dorée
intérieure, tranches dorées, étui moderne (
reliure de l’époque
).
600 / 800€
Tchémerzine, III, p. 77, c. - Brunet, I, col. 749.
Édition rare et “fort jolie” selon Brunet, des œuvres de l’un des plus grands poètes français, à
pagination continue et imprimée presque en totalité en caractères italiques. Tchémerzine indique
qu’elle contient en plus des éditions précédentes un sonnet signé “Ieh. Chrestien”, provençal, que
l’abbé Goujet attribue à Dauphine des Jardins de Provence.
Bon exemplaire en reliure du XIX
e
siècle. Quelques frottements d’usage. Rousseurs éparses,
quelques feuillets brunis et de très rares traces de mouillures.
Provenance : Henry B. H. Beaufoy, avec ex-libris. - Feuillet manuscrit signé G. C. C., en anglais,
et signature du même sur la première garde blanche, datée du 15 août 1910.
Cohen, 331.
Édition originale de ce conte, illustrée d’un frontispice et de 9 planches gravées par Chedel d’après
Boucher, d’une vignette de titre et d’une vignette en tête du conte gravées par Cochin fils, et d’un
cul-de-lampe gravé par Duflos.
La conception de ce conte est très particulière. Les planches in-4 de Boucher, gravées vers 1740
pour la rarissime édition de 1741 de
Faunillane
attribué à Tessin, étaient conservées par Prault ;
Duclos en a pris connaissance et les a alors prises comme point de départ pour écrire
Acajou et
Zirphile,
adaptant ainsi le texte aux planches. L’auteur a fait précéder son conte d’une “épître au
public” très provocante, se terminant ainsi : “Je vous respecte beaucoup, je vous estime très-peu ;
vous n’êtes pas digne qu’on vous aime ; voilà mes sentimens à votre égard…”. À cette épître
Fréron répondit par la non moins provocante
Réponse du public à l’auteur d’Acajou
dans laquelle il
accusait Duclos de plagiat et de persiflage et en profitait pour parler d’autres personnalités comme
Voltaire, Rousseau, Crébillon, etc.
Exemplaire en maroquin citron de l’époque, condition rare, provenant de la collection de l’homme
politique, essayiste et historien français le comte Hector de La Ferrière, comprenant cet ex-dono
au crayon sur la première garde : “Souvenir du 25 mars 1835, offert à Mons. Hector de La Ferrière
par son dévoué serviteur H. Auguste Brölemann”.
Dos légèrement éclairci et quelques taches claires sur les plats. Rousseurs éparses, taches d’encre
page 69.
Provenance : Hector de La Ferrière, offert par son ami Henri Auguste Brölemann (1775-1854).
