LIVRES ANCIENS
18
30.
DIDEROT (Denis).
Œuvres de théâtre.
Amsterdam
: Marc Michel Rey, 1768.
— 2 tomes en un volume in-12, (2 ff.), pp.
(3)-216 ; (2 ff.), pp. (III)-XIII, 166, x pp., pp. (167)-306. Basane marbrée, dos à nerfs orné, tranches rouges (
reliure de
l’époque
).
300 / 400€
31.
DIDEROT (Denis).
Essais sur la peinture.
Paris : Fr. Buisson, l’an quatrième de la république
(1795). — In-8, (2 ff.), iv,
415 pp. Demi-maroquin vert à la bradel, dos lisse, non rogné (
Raparlier ?
).
300 /400€
Adams,
Bibliographie des œuvres de Denis Diderot
, I, C5.
Édition extrêmement rare qui propose avec un faux titre et un titre imprimés pour l’occasion, la remise
en vente de la sixième édition du
Père de famille
parue chez Rey en 1763 et de l’édition du
Fils naturel
en 216 pages publiée par le même en 1766.
“L’extrême rareté de cette édition “collective” (qui n’en est bien entendu pas une) incite à croire qu’elle
fut destinée à écouler les quelques exemplaires de ces éditions dont Rey n’avait pas pu se défaire à cette
date” (Adams).
Adams ne référence que 3 exemplaires de cette édition.
Bon exemplaire en reliure de l’époque très habilement restaurée. Petites fentes sans gravité à la charnière
du premier plat. Le relieur n’a pas conservé le feuillet de titre des deux pièces. Il manque également le
frontispice du
Père de famille.
Petite mouillure dans la marge supérieure des derniers feuillets.
Adams,
Bibliographie des œuvres de Denis Diderot
, II, EF1. - Tchémerzine, II, p. 964.
ÉDITION ORIGINALE.
Il s’agit de la version complète des
Essais
dont la première mouture avait été publiée en 1766,
pour faire suite au
Salon de 1765,
dans la
Correspondance littéraire,
qui ne contenait alors que 5
chapitres. Celle-ci aurait été publiée d’après un manuscrit inédit et compte cette fois-ci 7 chapitres
portant respectivement sur le dessin, la couleur, le clair-obscur, l’expression, la composition et
l’architecte pour les deux derniers.
Ce texte important donne la synthèse des connaissances de Diderot sur l’art en général et sur
la peinture en particulier, lesquelles connaissances ajoutées aux réflexions étaient destinées à
l’instruction des peintres : “On verra dans le premier Essai sur la Peinture quels secours peuvent
tirer les arts de la perspicacité du véritable homme de lettres et des réflexions du philosophe…
L’imitation de la nature, l’idée du beau, la connoissance approfondie des passions ont été les
objets de leurs études : c’est la base de tous les arts ; c’est celle de la peinture et de la sculpture,
comme de l’éloquence et de la poésie” (
Avertissement
, pp. j et ij).
Exemplaire enrichi d’un portrait gravé sur cuivre, contrecollé et placé en frontispice.
Comme le signale Adams, l’édition a été imprimée sur un papier de mauvaise qualité si bien que
les exemplaires présentent des rousseurs ; c’est effectivement le cas ici mais les rousseurs ne sont
pas fortes.
Exemplaire à toute marge. Dos passé. Manque dans la marge des feuillets E
8
et X
1
, sans gravité,
petite déchirure dans le texte au feuillet T
4
ne gênant pas la lecture, légères traces de mouillures
aux premiers feuillets.
