ADER. Paris. Femmes de lettres et manuscrits autographes - page 253

249
L
A
FAMILLE
D
’O
RLÉANS
ET
LA
M
ONARCHIE
DE
J
UILLET
444
451
443.
Louise-Marie-Adélaïde de B
OURBON
-P
ENTHIÈVRE
, duchesse d’ORLÉANS
(1753-1821) fille du duc de Penthièvre,
épouse (1769) de son cousin Louis-Philippe d’Orléans (1747-1793) dit
Philippe-Égalité
, mère du roi Louis-Philippe.
Lettre autographe, [Figueras] 29 vendémiaire 21 octobre [1801 ?, à Jean-Baptiste-Thomas D
ANNERY
, consul de France
et commissaire des relations commerciales à Barcelone] ; 2 pages et demie in-8.
200/250
L
ETTRE
D
EXIL
EN
E
SPAGNE
, à propos de Mme D
ANNERY
, née Sophie Forget (1772-1851 ; pédagogue, elle dirigera la Maison
d’éducation de la Légion d’honneur).
« L’aimable Sophie, le charmant Samuel ont passé dîner et souper ici avant-hier lundi avec M
r
Ducis et M
r
Jules […]. Ils sont partis
pour notre chere France hier lundi a 5 heures et demie du matin en excellente santé tous. […] Je l’ai trouvée bien cette chere Sophie
elle n’a pas toussé une fois de la journée. Nous avons fait une très grande promenade à pied parce qu’elle trouvoit que cela lui etoit
necessaire pour la delasser de la voiture »… Elle regrette avec le capitaine Tempête d’être si loin du cher consul : « Mille amitiés à
ce cher consul. Quoique je sois bien sur qu’en ce moment il ait les articles des préliminaires de la paix je lui envoie comme prescrit
par Sophie le journal ci-joint pour qu’il veule bien ensuite le faire passer a l’archevesque d’Auch à Monserrat en le priant de me
le faire ensuite repasser à moi ici »…
O
N
JOINT
un billet autographe à une « chère enfant », 25 janvier 1820.
Étienne Charavay, 1892.
444.
MARIE-AMÉLIE
(1782-1866) Reine des Français ; épouse (1809) de Louis-Philippe.
Lettre autographe signée « Amélie », Naples 4 mars 1804, à sa chère Spreibich (?) ; 1 page et demie in-8.
300/350
R
ARE
LETTRE
DE
JEUNESSE
COMME
PRINCESSE
DE
N
APLES
.
Après quelques nouvelles de sa santé : « Notre Carnaval a été très brillant nous avons eu des bals, des masquerades, des comedies
de société de la Noblesse ; mais tous ces amusements ne m’ont pas fait oubblier un seul instant ces beaux bals, et ces délicieuses
journées chez le meilleur des Oncles. J’ai eu le plus vif plaisir du parfait rétablissement de la Marquise de Mansi car je l’aime et
je l’estime de tout mon cœur »... Elle s’occupe de broderie et de dessins pendant le Carême, « mais votre bonne main y manque »…
O
N
JOINT
la copie d’un fragment de mémoires de Marie-Amélie, écrit dans sa jeunesse (2 pages in-fol. d’une écriture serrée sur
2 colonnes).
Berlin, Albert Cohn, 1891
.
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