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LIVRES modernes
300. [VERTÈS (Marcel)] COURTELINE (Georges).
Hortense couche-toi ! L’article 330.
Paris : Cercle parisien du livre,
1938.
— In-8, (46 ff. deux premiers et dernier blancs), couverture imprimée. En feuilles, couverture rempliée, étui.
300 / 400€
Dixième volume publié par le Cercle parisien du livre par les soins de Raymond Hesse, imprimé à 115 exemplaires sur papier
vélin, illustré de 11 pointes sèches originales de Marcel Vertès, dont 3 à pleine page.
Un des 15 exemplaires destinés aux collaborateurs, parfaitement conservé.
On joint :
- [CARLÈGLE] COURTELINE (Georges).
Boubouroche. Pièce en deux actes créée au Théâtre libre d’Antoine.
Paris : Cercle
parisien du livre, 1937. — In-8, (2 ff. blancs), 80 pp., (2 ff.), couverture illustrée. En feuilles, couverture rempliée, étui.
Neuvième volume publié par le Cercle parisien du livre par les soins de R. Helleu, imprimé à 110 exemplaires sur papier vélin,
illustré de 20 bois originaux de Carlègles, dont un sur la couverture.
Exemplaire parfaitement conservé.
301.
VICA.
Vica défie l’oncle Sam.
Paris : Société des Éditions Coloniales et
Métropolitaines,
(1942). — Album in-4 de 14 ff. y compris les deux plats de
couverture.
800 / 1000€
Édition originale de cette bande dessinée profondément anti-américaine et
antisémite, certainement le plus rare des 3 albums de pure propagande nazie réalisés
par le dessinateur originaire de Kiev Vincent Krassousky, dit Vica. Il fait suite à
Vica au Paradis de l’URSS
et
Vica contre les Services Secrets Anglais.
Dos restauré et renforcé, quelques plissures et usures à la couverture ; les feuillets 3
et 12 semblent avoir été intervertis.
Très rare album de 7 grands portraits de René Char réalisés à l’aquatinte au sucre
par Vieira da Silva et tirés par Claude Manesse dans son atelier. Ils sont précédés
d’un texte de Char en édition originale, intitulé
Chère voisine, multiple et une…
« Le pessimisme auquel tend René Char face au « totalitarisme vers quoi tout
converge », à la « barbarie experte » de la civilisation contemporaine, ne trouve
d’allègement qu’en poésie et dans la compagnie d’artistes proches. Le temps
passant, Vieira da Silva devint l’un des derniers avec qui poursuivre le dialogue
commencé « sous la verrière » de Braque. Au cours de l’été 1973, il fut question
entre eux d’un texte sur son art, associé à une ou deux gravures tirées par Manesse,
mais « l’essai » en question n’aboutit pas. L’année suivante, le projet se précisa de
poèmes accompagnant une série de planches, qui seraient autant de portraits de
l’auteur. À la fin de 1974, les sept portraits sont gravés, mais le texte, sous forme de
« parole de voyage », est encore en chantier. Cette suite aphoristique ne sera achevée
que trois mois plus tard. L’album décidé alors devait paraître pour l’anniversaire
du peintre et du poète (nés respectivement un 13 et un 14 juin), « unis dans une
longue amitié artistique ». Le comportement du taille-doucier entraîna un tel retard
que
Sept portraits
ne put être achevé qu’en janvier 1976, et fut présenté au public
au printemps suivant » (
René Char
. Sous la direction d’Antoine Coron. Paris :
BNF /Gallimard, 2007, p. 202).
Tirage limité à 105 exemplaires sur papier du Moulin d’Angoulême Jacques
Bréjoux, celui-ci étant l’un des 6 de collaborateurs.
Exemplaire parfaitement conservé.
302. VIEIRA DA SILVA - CHAR (René).
Sept portraits. [Paris : l’auteur et l’artiste],
1975.
— Album in-folio, (4 ff.),
7 planches, (2 ff. dernier blanc), couverture imprimée. En feuilles, couverture rempliée, étui-boîte en toile bleue de
l’éditeur.
1000 / 1500€




