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LIVRES ANCIENS

48.

LA FORGE (Louis de).

Traitté de l’esprit de l’homme, de ses facultez et fonctions, et de son union avec le corps.

Suivant les Principes de René Descartes.

Paris : Théodore Girard, 1666.

— In-4, portrait, (28 ff.), 453 pp., (1 f.). Veau

brun, dos à nerfs orné, tranches jaspées (

reliure de l’époque

).

300 / 400€

Édition originale partagée entre Antoine Girard, Michel Bobin et Nicolas Le Gras, achevée d’imprimer le 5 novembre 1665.

Il s’agit d’un essai philosophique du médecin et philosophe cartésien Louis de La Forge (1632-1666) dans lequel ce dernier

analyse les rapports entre le corps et l’âme. L’ouvrage débute par une préface « dans laquelle l’Auteur fait voir la conformité de

la Doctrine de Saint Augustin, avec les sentimens de Monsieur Descartes, touchant la Nature de l’Âme ».

L’édition est illustrée d’un portrait de l’auteur en frontispice, gravé sur cuivre d’après Patigny, de la marque de Girard sur le

titre et de 2 figures sur bois dans le texte.

Coiffe de tête arrachée, fentes aux charnières, quelques frottements sur les plats. De petites mouillures claires sans gravité.

49.

LA GUÉRINIÈRE (François Robichon de).

L’École de cavalerie, contenant la connaissance, l’instruction et

la conservation du cheval.

Paris : par la compagnie, 1769.

— 2 volumes in-8, portrait, titre gravé, (8 ff.), 319 pp.,

30 planches ; (2 ff.), 299 pp., 2 planches. Veau marbré, dos lisse orné, tranches rouges (

reliure de l’époque

).

400 / 500€

Menessier de La Lance, II, 28.

Ce traité fut composé par François Robichon de La Guérinière (1688-1751). Nommé écuyer en 1715 par le comte d’Armagnac,

il tint une Académie à Paris où il professa l’équitation et tout ce qui se rapportait à la science du cheval. C’est grâce à sa grande

réputation que le prince Charles de Lorraine, à qui l’édition est dédiée, lui confia dès 1730 le manège qui devint la très réputée

Académie des Tuileries et que La Guérinière dirigea jusqu’à la fin de sa vie.

Cet ouvrage constitue véritablement le premier traité moderne sur l’art équestre, qui reste encore aujourd’hui une référence.

La Guérinière l’a divisé en 3 parties ; il s’intéresse tout d’abord aux différentes races de chevaux, à la ferrure, à la selle et à

l’embouchure, avant de traiter du dressage pour la guerre, du manège, de la chasse ou encore du carrosse, et termine sur la

santé des chevaux en étudiant l’ostéologie, les différentes pathologies et leurs traitements agrémentant ses propos de notions

de chirurgie.

Cette édition reprend la première in-8 de 1736 et contient bien le

Traité du Haras

à la fin du second volume. Elle est illustrée

d’un portrait de l’auteur gravé par Thomassin d’après Taquet, d’un titre gravé par Audran d’après Parrocel, d’une vignette

aux armes du dédicataire en tête de l’épître, et de 32 planches, dont 4 dépliantes, gravées par Parrocel, Dheulland, Tardieu,

Dupuis, Lau Cars, Beauvais, Desplaces d’après Parrocel.

Exemplaire très bien conservé malgré de petits travaux de vers aux charnières et aux dos des reliures.

50.

LA ROCHEFOUCAULD (François de).

Réflexions ou sentences et maximes morales. Nouvelle édition.

Paris : Claude

Barbin, 1666.

— In-12, (4 ff.), 118 pp., (3 ff.). Maroquin brun janséniste, dos à nerfs, dentelle dorée intérieure, tranches

dorées sur marbrure

(Cuzin

).

400 / 500€

Tchémerzine, IV, 38.

Seconde édition originale, d’une grande rareté selon Tchémerzine

qui précise que l’

Avis

est nouveau, que le

Discours préliminaire

a

été supprimé tout comme 15

Maximes.

Le mot « Pieté » au lieu de

« Pitié », page 98, n’est pas corrigé.

L’édition est illustrée d’un frontispice gravé par Stéphane Picart,

le même que l’on trouve dans l’originale de 1665.

Bon exemplaire relié par Cuzin, malgré des frottements aux

charnières et aux coins.