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65

LIVRES du XIX

e

siècle

131.

[ESCLAVAGE - CHASSÉRIAU (Frédéric-Victor-Charles)].

Précis de l’abolition de l’esclavage dans les colonies

anglaises.

Paris : Imprimerie royale, 1840.

— In-8, (5 ff.), XXXII, 343 pp., couverture imprimée. Demi-maroquin rouge,

filet doré, dos à nerfs orné, tête dorée, non rogné, première de couverture conservée (

reliure du début du XX

e

siècle

).

300 / 400€

Édition originale rare de cet ouvrage important, le premier d’une série de 5 concernant l’émancipation des esclaves dans les

possessions britanniques, imprimé par ordre de l’amiral baron Duperré, ministre secrétaire d’État de la marine et des colonies.

Il est l’œuvre de Frédéric Chassériau (1807-1881), historiographe et, à l’époque de la publication, chef de cabinet de l’amiral

Duperré. Partisan de l’émancipation des esclaves et de l’abolition de l’esclavage, il lui fut demandé de la part du ministère de

la marine d’établir une analyse de la marche et des effets de l’abolition de l’esclavage pour que l’exemple anglais ne soit pas

perdu pour la France. C’est la publication de cette analyse qu’il présenta en 1840 à l’amiral Albin Roussin. Commençant par

une introduction dans laquelle il « retrace rapidement les mesures et rappelle les principaux actes par lesquels l’Angleterre

a préludé à l’abolition de l’esclavage », son étude est divisée en trois parties :

Acte d’abolition de l’esclavage dans les colonies

anglaises. Résumé des ordres généraux transmis, pour l’exécution de cet acte, par le secrétaire d’État des colonies. — Précis de

l’application et des effets de l’acte d’abolition de l’esclavage à la Jamaïque, à Antigue, à la Guyane et à Maurice. — Principaux

actes rendus par la métropole, ainsi que par les législatures ou conseils de la Jamaïque, d’Antigue, de la Guyane et de Maurice.

Chassériau donna par la suite 4 autres volumes dont le dernier parut en 1843. Il est rare de trouver la publication complète.

Bon exemplaire. Couverture doublée, quelques légères rousseurs.

Provenance : Baron Arthur Chassériau, avec son ex-libris.

132.

[EXPOSITION UNIVERSELLE DE 1855].

Guides dans l’exposition universelle des produits de l’industrie et des

beaux-arts de toutes les nations. 1855.

Paris : Paulin, Le Chevalier, 1855.

— In-16, (2 ff.), 218 pp., (1 f. blanc). Percaline

noire de l’éditeur, encadrement à froid sur les plats, tranches jaspées.

200 / 300€

Très rare guide de l’exposition universelle de 1855, la première qui se tint à Paris du 15 mai au 15 novembre, succédant à celle

de Londres de 1851. Le projet avait été soutenu par Napoléon III qui désirait avant tout démontrer la grandeur et l’excellence

de la France.

L’exposition se déroula sur deux sites exceptionnels : le palais de l’industrie (grand carré Marigny sur les Champs-Élysées) et

le palais des Beaux-Arts (avenue Montaigne). La France proposa pour l’occasion la première grande exposition internationale

d’art contemporain comprenant aussi bien des peintures que des gravures, lithographies, sculptures, médailles, etc. Parmi

les artistes figuraient Corot (« le premier paysagiste de notre temps »), Courbet, Ingres, Delacroix, Horace Vernet, Barye,

Chassériau, etc.

Ce guide avait « pour objet de rendre moins fatigante et plus rapide la visite des salons et galeries où sont exposés les objets

d’art. Il prend le lecteur à son entrée dans le bâtiment et le conduit dans toutes les salles, dans toutes les galeries, en suivant

le chemin le plus logique et le plus court » (p. 132). Il comprend de nombreuses reproductions gravées sur bois, la majorité à

pleine page, ainsi qu’un plan du palais des Beaux-Arts (p. 138).

Exemplaire parfaitement conservé. Rares rousseurs.

133.

GARNIER (Charles).

Chanson dite au dîner des cinquante le 8 février 1869.

Paris :

D. Jouaust, 1869.

— Plaquette in-8, portrait, 14 pp., (1 f.). Demi-percaline grenat à la

bradel, dos lisse

(reliure de l’époque

).

300 / 400€

Édition originale très rare, tirée à seulement 100 exemplaires hors commerce nominatifs,

illustrée d’un portrait de l’auteur gravé par Léon Gaucherel.

« La Société du Dîner des Cinquante (ancien Dîner de six francs) a été fondée le 15

mars 1862, chez M. Adolphe Lance, avec le concours de MM. p. Abadie, f. Bourquelot,

A. Gérente, Ch. Laisné et E. Millet ». Elle se réunissait le deuxième lundi de chaque

mois, chez le restaurateur Paul Brébant.

Exemplaire imprimé pour Ludovic Halévy, enrichi d’un long et amusant poème

autographe inédit signé de l’auteur, ne comprenant que des rimes en « ic », commençant

ainsi : « Cher Ludovic // puisque ton tic, // rendu public, // Est le trafic, // fait à Leipsick

(sic), // d’œuvres de chic : // le diagnostic // te fait repic », etc.

Exemplaire enrichi de la rare gravure de Léon Gaucherel réalisée pour le 100

e

dîner de

l’association le 9 décembre 1872, tirée à seulement 50 exemplaires.

Dos éclairci.

Provenance : Ludovic Halévy, avec ex-libris.